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Découvrez pourquoi le cholestérol augmente le risque d’Alzheimer

Découvrez pourquoi le cholestérol augmente le risque dAlzheimer
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Découvrez pourquoi le cholestérol augmente le risque d’Alzheimer. La rédaction d’Il est encore temps vous fait le point.

Si on a souvent tendance à associer le cholestérol avec les maladies affectant le cœur, il faut savoir qu’il existe également une corrélation avec le cerveau. Découvrez pourquoi le cholestérol augmente le risque d’Alzheimer.

Lien entre le cholestérol et l’Alzheimer.

Une récente étude a montré des liens entre les niveaux de cholestérol ainsi que la présence de plaques amyloïdes caractéristiques de cette démence. Une personne présentant une hypercholestérolémie a un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer.

Il s’agit de l’étude scientifique, publiée dans JAMA Neurology, portée sur 74 femmes et hommes âgés de 70 ans et plus. 3 d’entre eux étaient atteints de démence légère, 22 avaient une fonction cognitive normale et 38 présentaient des troubles cognitifs légers.

Cette étude a révélé qu’un taux élevé de LDL-cholestérol à jeun et un faible taux de HDL-cholestérol sont tous deux liés à la présence plus importante de plaques amyloïdes dans le cerveau.

Selon les auteurs, le contrôle du taux de cholestérol à un âge précoce peut faire une grande différence, en réduisant la prévalence de la maladie d’Alzheimer.

Jusqu’ici incurable, la maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones, qui commence dans l’hippocampe et se propage ensuite au reste du cerveau.

Elle se manifeste par des troubles de la mémoire récente, des fonctions exécutives ainsi que de l’orientation dans le temps et l’espace.

900 000 personnes en moyenne en sont touchées en France, un chiffre qui demeure en constante augmentation. La proportion de personnes âgées est en perpétuelle augmentation.

Dernière recherche fructueuse portée sur la maladie d’Alzheimer

La seule manière d’identifier l’Alzheimer repose sur la détection des protéines anormales qui s’accumulent dans le cerveau. N’étant pas visibles directement, elles doivent être visualisées au microscope avec des morceaux de cerveau coupé en lamelle.

Les chercheurs ont récemment mis au point une recherche indirecte par l’imagerie Pet Scan pour repérer les protéines amyloïde et tau.

« Nous avons étudié la fixation du traceur Tau à un instant donné en début d’études », souligne Julien Lagarde.

« Au bout de deux ans, poursuit-il. Nous nous sommes rendu compte que cette fixation initiale du traceur était associée à l’évolution à la fois des troubles cognitifs chez ces patients et également l’évolution de l’atrophie cérébrale qui est mesurée par l’IRM.«.

L’intensité des dépôts de protéine Tau, observables à l’imagerie TEP, prédit ainsi l’évolution de la maladie.