Il s’agit comme précisé par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, d’un indicateur de santé publique. Ce dernier mesure le nombre d’années que peut vivre une personne sans qu’il ne soit limité dans ses activités de tous les jours par un quelconque souci de santé.
Découvrez le nombre d’années qu’il vous reste à vivre en bonne santé (ou l’espérance de vie sans incapacité) après 65 ans d’après cette étude.
« L’espérance de vie à la naissance s’allonge régulièrement, mais ces années ne sont pas toutes nécessairement vécues en bonne santé«, souligne la Drees, qui dépend du ministère de la Santé.
Découvrez le nombre d’années qu’il vous reste à vivre en bonne santé après 65 ans d’après cette étude !
Cet indicateur tient compte des réponses d’un échantillon de personnes à la question suivante : « Êtes-vous limité(e) depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ?« . Ce qui en fait un indicateur de nature « qualitative« .
Les personnes interrogées doivent choisir entre trois propositions de réponses. A savoir limitations fortes, un peu ou non.
Cette espérance a selon ladite étude, « augmenté d’1 an et 5 mois pour les femmes entre 2008 et 2020 et d’1 an et 8 mois pour les hommes ».
« Elle s’établit à 65,9 ans pour les femmes et à 64,4 ans pour les hommes« , rapporte l’étude.
« En 2020, est-il également indiqué, une femme de 65 ans peut espérer vivre 12,1 ans sans incapacité et 18,1 ans sans incapacité sévère contre des chiffres moins élevés pour le genre masculin. « Un homme 10,6 ans sans incapacité et 15,7 ans sans incapacité sévère ».
« Ces évolutions, rapporte l’enquête publiée le jeudi 23 février dernier, traduisent un recul de l’âge d’entrée en incapacité pour les personnes ayant atteint l’âge de 65 ans ».
Les limites à cet indicateur.
Il y a toutefois des limites à cet indicateur sachant qu’il s’agisse d’une enquête déclarative pouvant varier selon les sexes. Sans compter que les données aient été récoltées par téléphone en 2021 du fait de la Covid-19.
« Les personnes souffrant de problèmes de santé peuvent alors s’être senties moins limitées pendant la pandémie, étant donné que toute la population était restreinte dans ses activités. »