Déclaration de revenus : attention amende, voici les oublis qui risquent de vous coûter cher cette année. Découvrez plus de détails.
Déclaration de revenus : les oublis qui risquent de vous coûter cher
A l’approche de la date fatidique, vérifiez scrupuleusement votre déclaration de revenus 2022 pour éviter toutes mauvaises surprises, en particulier les montants déclarés.
Assurez-vous de cocher toutes les cases nécessaires. Ne négligez aucun détail car certaines omissions sont considérées comme des fraudes fiscales et peuvent ainsi entraîner des amendes.
Ne pas respecter les dates limites
Les contribuables qui ont choisi de faire leur déclaration de revenus sur papier devront renvoyer leur formulaire avant le 22 mai prochain. En revanche, ceux qui ont opté pour la déclaration en ligne bénéficient d’un délai supplémentaire.
Pour les résidents de la zone 1 et les non-résidents, la date limite est fixée au jeudi 25 mai 2023 avant 00h. Pour ceux de la zone 2, elle aura lieu le 1er juin avant minuit, et enfin, pour les contribuables de la zone 3, l’échéance est pour le 8 juin avant minuit.
Il est important de respecter ces délais, car si vous ne déclarez pas vos revenus à temps, vous serez soumis à une majoration de 80 % sur votre impôt.
Vous rendre insolvable
Une omission volontaire lors de votre déclaration de revenus peut entraîner une majoration de 40 %. En cas d’abus de droit ou de manoeuvres frauduleuses, cette majoration peut être de 80 %.
De plus, des sanctions pénales (amendes et peines d’emprisonnement) peuvent également être appliquées, ce qui peut vous rendre insolvable.
Attention à la non-déclaration de l’état d’occupation de vos logements
Comme d’ores et déjà expliqué par la DGFiP, tout propriétaire qui omet de remplir cette nouvelle obligation déclarative, en vigueur depuis le 1er janvier 2023 et se terminant le 30 juin (inclus), s’expose à une amende de 150 euros par logement non déclaré.
Cacher des biens ou revenus soumis à l’impôt
Si vous êtes tenté de dissimuler des biens ou certains de vos revenus soumis à l’impôt, vous vous exposez à une majoration pouvant atteindre 40 % en cas d’oubli volontaire, voire 80 % en cas d’abus de droit ou de manoeuvres frauduleuses.