La déclaration de revenus est souvent source de confusion pour de nombreux contribuables.
Pour vous aider à vous y retrouver, nous vous proposons cette année de vous concentrer sur les aides sociales à déclarer et celles qui sont exonérées d’impôts : ainsi, vous pourrez effectuer votre déclaration de revenus 2023 en toute confiance, sans risquer de faire des erreurs.
Déclaration de revenus 2023 : ces aides sociales à déclarer et celles qui sont exonérées d’impôts
Comme expliqué sur le site Service-Public.fr, « toutes les aides sociales, quels que soient leurs montants, sont exonérées d’impôt sur le revenu, vous n’avez rien à payer dessus. »
Cela concerne toutes les prestations familiales versées par la Caf ou encore par la MSA. A savoir le revenu de solidarité active (RSA), la Prime de Noël tout comme la prime d’activité.
Il en va de même pour les allocations logement englobant l’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement social (ALS) ainsi que l’allocation de logement familial (ALF).
Sans omettre « les prestations perçues si vous ou un membre de votre famille êtes en situation de handicap ».
Méfiez-vous de ces aides versées par les entreprises !
Attention toutefois aux pièges des aides versées par les entreprises ! Certaines de ces aides peuvent devenir imposables si elles dépassent les plafonds fixés par l’administration fiscale.
Lorsque ces plafonds sont franchis, elles entraînent une augmentation de votre impôt sur le revenu.
Assurez-vous donc de bien connaître les seuils à respecter pour éviter toute mauvaise surprise lors de votre déclaration de revenus.
Si l’on cite le site du service public, voici les plafonds d’exonération à ne pas dépasser pour certaines prestations :
- chèques-restaurant ou carte restaurant : 6,50 euros ;
- chèques-vacances : 1 709,28 euros ;
- frais de transport (transports en commun) : prise en charge de l’entreprise à hauteur de 50 % ;
- frais de véhicule personnel ou forfait mobilité pour le vélo : 700 euros (200 euros pour le carburant) ;
- chèque emploi service (Cesu) ou forfait de services d’aide à la personne : 2 301 euros/an.