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Danger santé : les antivomitifs provoquent des AVC 10 à 12 jours après ingestion

Danger santé : les antivomitifs provoquent des AVC 10 à 12 jours après ingestion
© Capital

Danger santé : les antivomitifs provoquent des AVC 10 à 12 jours après ingestion. Un spécialiste fait le point pour vous !

Danger santé : les antivomitifs provoquent des AVC 10 à 12 jours après ingestion. Ce sont en gros, tout médicament servant à soulager les nausées et vomissements. 

« Prudence avec les anti-vomitifs » !

« Prudence avec les anti-vomitifs, prévient le Dr Christian Recchia dans une de ses vidéos et tout simplement parce que leur prise peut engendrer « des accidents cérébraux 10 à 12 jours après la prise. », on parle notamment ici, d’AVC ischémique.

La prise de Primpéran, de Motilium, de Vogalène ou de tous autres médicaments renfermant des principes actifs similaires augmente selon une étude de l’Inserm, le risque de faire un accident vasculaire cérébral ischémique.

Ce type d’« attaque » surgit lorsqu’un vaisseau sanguin se bouche en raison de la présence d’un caillot qui interrompt ainsi la circulation dans le cerveau.

Selon les travaux des chercheurs menés par l’Université de Bordeaux, le risque de faire un AVC augmente en début d’utilisation.

Le lien de cause à effet s’explique assurément par l’action antidopaminergique des médicaments. De précédentes études ont effectivement montré un risque accru d’AVC durant la prise d’antipsychotiques, dont l’action est identique.

« Il est clair aujourd’hui que les antivomitifs multiplient par quatre ou cinq les risques d’AVC. Ce n’est pas anodin » !

Le Dr Recchia invite les plus de 30 ans, habitués à prendre ces médicaments à rester vigilants : « Il est clair aujourd’hui que les antivomitifs multiplient par quatre ou cinq les risques d’AVC. Ce n’est pas anodin ».

Selon le médecin, il faut plutôt chercher à soigner en priorité la cause et, non les effets.

Cinq millions de Français environ consomment chaque année des antivomitifs. La HAS rappelle que ces derniers sont loin d’être des médicaments de confort.

Ils ne sont recommandés uniquement en cas de complications graves ou très gênantes à court terme, et non pas pour atténuer les nausées passagères sans gravité.