Conscient du « besoin urgent de logements dans toutes les catégories, des étudiants aux seniors », Patrice Vergriete veut « amortir le choc » en proposant un abattement fiscal réduit à 40 % sur toutes les locations en réponse à la crise actuelle. Mais pas que !
Ce qui va changer pour améliorer la situation des étudiants.
Nommé ministre du logement en juillet, au moment même où la crise du secteur s’aggravait, Patrice Vergriete, qui est également président de Dunkerque, « promet une grande loi de décentralisation de la politique du logement au printemps 2024 », rapporte Le Monde.
Parmi les propositions sur la table figurent « l’encadrement des loyers et des prix fonciers, la réforme de l’attribution des logements sociaux, ainsi que la définition d’objectifs de construction à l’échelle locale ».
Patrice Vergriete explique au journal son souhait de « maintenir une production en priorité dans les zones tendues, où on a le plus besoin de logements, en travaillant sur les fondamentaux de la demande – l’accession à la propriété, l’investissement locatif, le logement social« .
Il déplore « le fait que certains étudiants puissent renoncer à leur projet d’étude », en soulignant que cela lui touche profondément.
Le ministre du logement d’ensuite revenir à son expérience personnelle.
« D’autant que j’ai failli connaître cette situation, car mon père avait été licencié des chantiers navals de Dunkerque. J’ai pu poursuivre mes études à Paris seulement parce que j’ai gagné de l’argent en jouant au basket et en travaillant l’été ».
Le ministre, aux côtés de Sylvie Retailleau, ministre de l’enseignement supérieur, « travaille actuellement sur plusieurs axes » pour résoudre ces problèmes.
Crise du logement : l’abattement fiscal réduit à 40 % sur toutes les locations
En outre, il « propose d’aligner la fiscalité des meublés touristiques, des meublés traditionnels et des locations vides, avec un même abattement de 40 % ».
Durant son interview au Parisien, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonçait également que l’abattement fiscal dont jouissent les propriétaires de biens mis en location meublée passerait de 71 à 50%.