Les taux d’intérêt de crédit immobilier flambent comme jamais, à quoi s’attendre pour la rentrée ? Peut-on espérer une baisse ?
Crédit immobilier : les taux d’intérêt flambent comme jamais, à quoi s’attendre pour la rentrée ? Aussi étrange que cela peut-être, un indicateur laisse imaginer qu’une baisse des taux n’est pas impossible, du moins chez certaines banques. Explications.
Une baisse des taux de crédits immobiliers est-elle envisageable pour cette rentrée ?
Ils s’élèvent aujourd’hui à 1,68% en moyenne, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. 1 an plus tôt, ils étaient à peine supérieurs à 1%, nous rappelle le site boursorama.com.
Emprunter pour un achat immobilier est désormais de plus en plus coûteux. L’évolution récente du taux auquel l’État s’endette sur 10 ans (l’OAT) offrirait selon Le Figaro, l’espoir de voir le marché immobilier se détendre.
Les banques intégreront cette donnée dans le calcul de leur taux de crédit immobilier. Peut-on finalement s’attendre à une baisse des taux de crédit avec la détente du taux d’emprunt de la dette française ?
Y-a-t-il de fortes chances à ce que les banques suivent cette tendance à la baisse dès la rentrée ?
Selon l’avis de Sandrine Allonier, de Vousfinancer, « les banques vont plutôt utiliser cette baisse de l’OAT pour reconstituer leurs marges », estime-t-elle.
« Quelques baisses sont peut-être à attendre en septembre pour les banques qui sont en retard sur leurs objectifs de production mais je n’y crois pas », se montrait-elle bien pessimiste.
« La baisse des taux, c’est fini pour au moins 4/5 ans », confirme à son tour, Bruno Rouleau, président de l’Apic ( Association professionnelle des intermédiaires en crédits).
« Néanmoins, poursuit-il, nous ne pouvons pas exclure quelques à-coups pour freiner la hausse brutale que nous avons enregistrée en six mois ».
La Banque de France se veut moins alarmiste sur le sujet.
Du côté de la Banque de France, rapporte Boursorama.com, le discours se veut moins alarmiste. Son gouverneur s’attend à ce que les taux s’échelonnent bientôt « entre 2% et 3% ». Par ailleurs, il estime que ces taux n’ont « absolument rien d’exceptionnel ».
« Ce sont les anciennes conditions qui l’étaient, a récemment déclaré François Villeroy de Galhau sur BFM. Nous allons vers des conditions de financement plus normales qui n’empêcheront pas l’immobilier de bien se financer ».