Crédit immobilier : faut-il se hâter pour emprunter ou attendre des jours meilleurs ? Décryptage dans les lignes qui suivent…
Crédit immobilier : faut-il se hâter pour emprunter ou attendre des jours meilleurs avec la hausse des taux de crédit immobilier en ce mois d’avril ? On fait le point pour vous.
Vous souhaitez acheter et vous vous demandez si la période est bonne ?
Le taux immobilier moyen est de 1,65% pour un profil « normal » souhaitant faire un emprunt sur 25 ans pour un crédit immobilier. Pour un prêt d’une durée de 20 ans, informe le courtier Vousfinancer, le taux moyen est à 1,45%, contre 1% en début janvier.
« Ça dépend de quel projet on parle, explique Cécile Roquelaure, directrice des études pour le courtier Empruntis. Si vous avez eu un coup de cœur ou que vous avez besoin d’un logement, vous ne pouvez pas forcément attendre. », Poursuit-elle.
Si par contre, vous n’avez aucun projet immobilier, il n’y a pas lieu de vous précipiter à la recherche des meilleurs taux.
« Personne n’a intérêt à attendre. Les taux à 1%, je pense que c’est terminé. On a une telle inflation que ce n’est plus possible, on n’en verra plus. Et ils vont continuer à augmenter dans les prochains mois. », indique quant à elle Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.
« Il y a vraiment une fébrilité croissante sur les taux, certains de nos partenaires bancaires font des comités de taux deux fois par mois. Aujourd’hui, attendre, c’est payer plus cher son crédit. », ajoute Cécile Roquelaure.
« Potentiellement, pour certains profils, il peut y avoir à partir du 1er juin la fin d’une surtarification qui bloquerait le dossier. On pourra donc peut-être faire baisser le coût de l’assurance », révèle encore Cécile Roquelaure.
Crédit immobilier : c’est pour aujourd’hui ?
L’attente ne vaut pas forcément le coup. « En face, il y a le taux de crédit qui va continuer à augmenter », assure l’équipe d’Empruntis.
« Aujourd’hui, on ne sait pas si vous allez gagner d’un côté ce que vous allez perdre de l’autre. Sauf vrai pépin de santé qui est une véritable embûche à votre projet d’achat, ce ne sera pas mieux dans deux mois. »
« Il va falloir voir comment évoluent les tarifs des assureurs. Ce n’est pas complètement impensable que les prix d’assurance augmentent de manière générale. », confirme Maël Bernier.
Avec la fin du questionnaire médical, les assurances pourraient bien revenir à une mutualisation du risque partagée entre tous les clients.