Craignant d’être à sec, cet entrepreneur ravitaille illégalement 800L de carburant dans un camion de location. Les détails ici.
Craignant d’être à sec en raison des difficultés d’approvisionnement qui n’en finissent pas, cet entrepreneur ravitaille 800L de carburant dans un camion de location. Des automobilistes ont filmé la scène ce 12 octobre dans une station TotalEnergies de Chasseneuil-du-Poitou, à Vienne.
Vienne : cet homme est parvenu à remplir 600 litres de gasoil et 200 litres d’essence dans une station TotalEnergies
Grâce à des cuves entreposées dans un camion de livraison, l’entrepreneur en question avait mis en place un ravitaillement sauvage, rapporte La Nouvelle République.
Le hic dans l’histoire c’est qu’une grande partie de la France est confrontée à des pénuries ainsi qu’à des restrictions dans plusieurs départements (où la vente de litres limitée a été décidée et le remplissage de jerricans interdits).
Mais il faut croire que l’homme est décidé à contourner les règles en remplissant sans scrupule ses cuves.
Les automobilistes présents sur les lieux n’ont pas omis de le filmer avant de publier les vidéos sur les réseaux sociaux.
Il était parvenu à remplir 600 litres de gasoil et 200 litres d’essence, avant l’arrivée des gendarmes. Ces derniers venus lui dire d’arrêter. Il était loin d’avoir rempli toutes ses cuves.
Selon les enquêteurs, l’individu en question aurait reconnu avoir eu peur d’être à sec. Outre le caractère immoral de son geste, un particulier ne peut en effet pas transporter plus de 60 litres de carburant dans des jerricans ou autres contenants.
Les cuves chargées ont été saisies.
De ce fait, les cuves remplies ont été immédiatement saisies. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
Rappelons que le gouvernement avait demandé aux préfets d’interdire le remplissage des jerricans afin d’éviter que les automobilistes ne soient tentés de faire trop de stock.
Cette pénurie a également vu certains vendeurs à la sauvette tirer profit de la situation. Après avoir rempli des bidons, des personnes en Île-de-France revendaient l’essence jusqu’à à 3,50 euros le litre.