Condamné pour une fraude fiscale, cet homme d’affaires perd tout son parc immobilier afin de s’acquitter de sa colossale dette qui s’élève à 1 million d’euros.
Condamné pour fraude fiscale, il se sépare de son parc immobilier pour éponger sa dette
Comme relayé dans les colonnes de Ouest France, le tribunal de Brest (dans le Finistère) a condamné ce jeudi 14 septembre, le principal intéressé à six mois de prison sous bracelet électronique.
Il a fait l’erreur de minorer les revenus qu’il touchait grâce à la location de ses 30 appartements courant 2018. Un parc immobilier qu’il a mis 10 ans à mettre en place.
Il avait déclaré « 0 € » dans la case prévue pour les bénéfices industriels et commerciaux de sa déclaration d’impôts bien qu’il avait engrangé 62 460 euros de bénéfices.
En 2017, le Brestois déclarait des revenus fonciers à hauteur de 1700 euros, alors qu’il touchait 85.700 euros. Le tribunal judiciaire de Brest conserve toutefois « le droit de gérer ses entreprises ».
Comme l’homme de 47 ans ne se priait pas pour déposer les sommes perçues sur ses comptes en banque, le fisc n’a pas eu trop de mal à le démasquer.
«Ce qui colore le dossier, c’est en outre la minoration des chiffres d’affaires de vos sociétés, notamment de près de 97 % pour des investissements outre-mer», lui aurait indiqué le magistrat, relaie Le Télégramme.
Cet originaire de Brest se dit «dépassé par les événements». Contraint de rembourser plus de 727.000 euros à l’administration fiscale, pour la période qui va de 2012 et 2018.
Le quadragénaire n’a d’autre choix que de vendre des biens immobiliers pour éponger cette dette.
Escroqué par son expert-comptable
S’il a tenté de régler son ardoise fiscale au fisc en faisant appel à un expert-comptable, ce dernier s’est avéré être un arnaqueur. Il ne s’est pas privé de lui extorquer 100.000 euros.
Il a également opté pour les opérations en Bourse. Mais pas de bol, l’homme d’affaires perd 400.000 euros dans l’histoire.
«Ça a l’air compliqué, vous et les impôts!», réagit le président du tribunal judiciaire de Brest. La solution ultime pour lui est de « se séparer de son parc immobilier » pour pouvoir tout rembourser.
L’homme d’affaires a finalement vendu son bien principal à un million d’euros.