La fraude aux prestations sociales est un problème de plus en plus courant en France. Malgré les mesures prises pour lutter contre ce phénomène, il reste difficile de l’éradiquer complètement. Selon le bilan de 2022 dressé par Bercy et rendu public le 23 février dernier, « la fraude sociale dépasse le 1,5 milliard d’euros en 2022, touchant toutes les branches de la protection sociale ».
Dans le détail, l’Urssaf a entraîné 788 millions d’euros de redressement, les allocations familiales ont connu 49 000 cas de fraude pour un préjudice total de 352 millions d’euros, la branche vieillesse a relevé 155 millions d’euros d’indus, et l’Assurance maladie a détecté 316 millions d’euros de fraude en 19 000 dossiers. « Un montant qui comme le rapporte Capital, est en hausse de deux millions d’euros par rapport à l’année d’avant ». Pour lutter contre la fraude aux prestations sociales, les autorités ont renforcé les contrôles et les sanctions afin de dissuader les fraudeurs. Cela n’empêche pas les plus entêtés comme c’est le cas de ce quadragénaire. Cet Algérien a réussi à détourner plus de 40 000 euros de prestations sociales : découvrez comment ce roi de la fraude a-t-il procédé.
Comment un Algérien a réussi à tromper le système français et à détourner plus de 40 000 euros de prestations sociales.
Un homme de 44 ans a été appréhendé à la CPAM du Puy-de-Dôme, soupçonné d’avoir obtenu illégalement une carte Vitale et une carte professionnelle du BTP en utilisant une fausse carte d’identité italienne.
Les agents de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ont alerté la police de l’air et des frontières après avoir remarqué des anomalies dans le document présenté par le suspect.
Interpellé pour usage de faux à la CPAM de Clermont-Ferrand, cet Algérien aurait escroqué plus de 40 000€, soit 40.635 euros plus précisément.
L’enquête révèle qu’il aurait profité de cette fausse identité pour bénéficier des aides de l’Assurance maladie, de la CAF et de Pôle emploi.
Il sera jugé en janvier 2024 devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand.
Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand en janvier 2024. En attendant, il est sous OQTF( obligation de quitter le territoire français) et assigné à résidence.
4 000 euros ont été récupérés suite à une saisie effectuée sur son compte bancaire.