Comment les anciens Égyptiens déplaçaient les gigantesques pierres des Pyramides de Gizeh ? Les archéologues le savent enfin ! On vous en dit plus dans les prochaines lignes de notre article.
Comment les anciens Égyptiens déplaçaient les gigantesques pierres des Pyramides de Gizeh, les archéologues nous répondent
Saviez-vous que chacune de ces pierres pesait 2500 kilogrammes ? Pour ériger les pyramides, il a fallu transporter environ 2,3 millions de pierres.
Comme beaucoup d’autres, vous vous demandez sûrement comment des êtres humains ont pu réaliser cela.
Les colossales pyramides de Gizeh comptent en effet parmi les édifices les plus célèbres et anciens conçus par l’humanité. Il n’est guère surprenant qu’elles figurent parmi les « sept merveilles du monde antique ».
Elles ont été construites 4 500 ans plus tôt. Mais comment les Égyptiens ont-ils réussi à transporter ces monolithes massifs à leur emplacement actuel ?
Un groupe de chercheurs issus de Chine, de France et d’Égypte a dévoilé une étude qui nous élucide sur la façon dont les anciens Égyptiens ont fait pour transporter ces gigantesques blocs de pierre nécessaires à l’édification des pyramides.
On vous présente un peu le tableau : oserez-vous imaginer comment est-il possible de déplacer un bloc de pierre dont le poids est équivalent à celui d’une petite voiture, sans avoir recours à des moteurs, des grues ou des camions ?
Grâce à la découverte de minuscules grains de pollen fossilisés dans le sol où les pyramides ont été construites, les scientifiques ont formulé l’hypothèse que les Anciens Égyptiens profitaient du cours d’eau qui serpentait jadis à proximité des pyramides.
Ils ont identifié cette voie d’eau comme une branche du majestueux fleuve Nil, surnommée « Khufu« .
Comment procédaient-ils exactement ?
Les abords de ce cours d’eau étaient bordés par des herbes fleuries qui poussaient le long de ses rives.
Les Égyptiens les acheminaient à bord de bateaux qui naviguaient d’abord sur le Nil, puis empruntaient la branche Khufu, pour enfin les transporter jusqu’au chantier de Gizeh.