Comment différencier une vraie banane BIO d’une fausse banane BIO ? Un spécialiste vous décrypte tout à travers cet article.
Peut-on toujours se fier aux produits BIO ? Y-a-t-il des faux BIO ? La réponse est oui. La preuve avec les bananes provenant d’Amérique Latine, vendues dans les supermarchés. Comment différencier une vraie banane BIO d’une fausse banane BIO ?
Comment reconnaître une vraie banane BIO ?
Il faut savoir que les bananes voyagent sur des milliers de kilomètres avant d’atterrir dans votre panier de fruit. Mais ce n’est pas tout ! Leur label BIO est aussi parfois galvaudé.
Dans « Gardons la banane », reportage diffusé sur France 5, Denis Loeillet, économiste, nous déjoue les pièges de la fameuse « banane dollar bio ».
« Trois critères cumulatifs octroient l’appellation de fait : pas de pesticides ni d’herbicides de synthèse, pas de fertilisants de synthèse ou de boues d’épuration et enfin, pas de semences issues d’OGM », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.
Une grande partie des bananes BIO que l’on retrouve en France provient de pays extérieurs à l’Europe. Citons entre autres de l’Amérique du Sud, de la République dominicaine ou encore de l’Afrique.
«Ces pays utilisent 25 produits phytosanitaires, y compris par traitement aérien, dont 14 ne sont pas autorisés en Europe», s’était indigné Eric de Lucy en 2017 auprès de Ouest-France.
Comment alors reconnaître la vraie banane du faux bio ? En s’octroyant une petite visite en grande surface, le spécialiste a noté que les bananes BIOS reviennent à peine plus chères comparé aux bananes classiques.
Un prix pareil doit alarmer l’acheteur puisqu’il y a peu de chances que l’on ait vraiment affaire à une banane cultivée dans les bonnes conditions de l’agriculture biologique.
Il y a de fortes chances à ce qu’elles aient échappé à l’épandage de pesticides, habituellement repérables durant les contrôles qualités dirigées par l’Union européenne.
La «Pointe d’or» ne sont pas aux normes d’un produit bio européen»
Auquel cas, les bananes en question n’ont certainement pas poussé par le biais d’un engrais organique et ce, sachant que les engrais de synthèse sont prohibés dans l’agriculture biologique.
La «Pointe d’or» par exemple sont des exemples de ces bananes BIO pas si BIO que cela… Elle nous vient du Brésil ou de la République dominicaine.
Elle obtient des «équivalences bio» en entrant sur le marché européen bien qu’elles «ne sont pas aux normes d’un produit bio européen», comme l’a révélé Eric de Lucy.