Comment convertir vos RTT non pris en argent ? On vous explique tout dans les prochaines lignes de cet article.
Si vous comptez renoncer à vos RTT (réduction de temps de travail), sachez que c’est une mauvaise idée. Le saviez-vous que votre entreprise pourra bientôt vous les racheter ? Comment convertir vos RTT non pris en argent ?
Découvrez comment monétiser les RTT non pris.
Les députés ont il y a peu, voté en faveur d’un texte qui prévoit de défiscaliser le rachat des jours de RTT. L’objectif est évidemment de soutenir le pouvoir d’achat.
Cette mesure représente selon Thibault Bazin, député LR, un moyen de « mieux récompenser le travail et le mérite et d’augmenter les salaires nets des Français ».
D’après la députée LR Véronique Louwagie, la monétisation possible des RTT devrait par ailleurs, « aider les entreprises confrontées à des difficultés pour recruter ».
« C’est une mesure qui a l’avantage d’être efficace tout de suite, de ne rien coûter à l’État et de ne faire que des gagnants, les entreprises et les salariés », avance quant à lui, le député LR Pierre-Henri Dumont.
Si votre employeur est volontaire, condition obligatoire, il pourra vous payer vos jours de RTT non pris.
Elle ne concerne que « les RTT non pris et acquis entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023 ».
Quel plafond pour le rachat des RTT ?
« Pour le salarié, rapporte tf1info, il n’y aura pas d’impôt sur le revenu, pour le patron, pas de cotisation, mais il y a un plafond« . A combien ? Le versement est limité à 7 500€ par an. Toutes les entreprises sont concernées.
Pour autant, il faut savoir que cette mesure ne bénéficiera malheureusement pas à tout le monde, uniquement aux salariés du privé, et particulièrement à ceux des grands groupes.
« Cela revient à attenter à la vie de famille, et à la santé des travailleuses et travailleurs. Un droit aussi fondamental que celui au repos ne doit pas être à vendre », déplore le député LFI Hadrien Clouet.
« Plutôt que d’attenter aux jours de RTT, ce qu’il faut, avance le député LFI François Ruffin, c’est relever le salaire minimum et que les gens soient payés au moins 1 500 euros ».