Comment certains Français parviennent à vivre sans travail grâce aux aides sociales ?

Comment certains Français parviennent à vivre sans travail grâce aux aides sociales ?
Comment certains Français parviennent à vivre sans travail grâce aux aides sociales ?©-iStock

En France, la possibilité de vivre grâce aux aides sociales sans travailler ou exercer une activité génératrice de revenu suscite des divergences dans l’opinion publique et alimente régulièrement les débats. Certains sont plus compréhensifs et estiment que c’est un choix de vie légitime. Cependant, d’autres pointent du doigt les allocataires en assimilant leur mode de vie à une véritable fraude envers la société et un réel danger pour le système économique.

Les différentes aides sociales disponibles en France !

En effet, diverses formes d’aides sociales sont mises en place par le gouvernement pour assurer un soutien ponctuel aux individus les plus vulnérables ou confrontés à des différents types de difficultés. Quelques exemples de ces aides comprennent :

  • Aide personnalisée au logement (APL)
  • Allocation de logement familiale (ALF)
  • Allocation de logement sociale (ALS)
  • Allocation de solidarité spécifique (ASS)
  • Allocations familiales (destinées aux familles ayant 2 enfants à charge ou plus)
  • Allocation de base de la Paje en cas d’adoption d’un enfant
  • Le Revenu de Solidarité Active (RSA)
  • Allocation de base de la Paje versée à la naissance d’un enfant
  • Allocation aux adultes handicapés (AAH)

Est-il réellement possible de vivre exclusivement des aides sociales « sans rien faire » ?

Si de nombreuses personnes ont recours temporairement aux différentes aides sociales proposées par l’État pour faire face à des difficultés financières ponctuelles, d’autres choisissent d’y rester et ne cherchent plus à trouver un emploi pour retrouver leur indépendance.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le choix de certains Français de vivre entièrement des aides sociales sans travailler. D’une part, il y a le rejet du modèle socio-économique dominant, considéré comme le principal moteur des inégalités sociales.

D’autre part, il y a une volonté délibérée d’obtenir davantage de temps libre pour se consacrer à des activités personnelles ou engagées. Pour d’autres, cela peut découler de difficultés prolongées à trouver un emploi stable et bien rémunéré.

Si cela peut provoquer la colère de certains contribuables qui travaillent dur pour gagner leur vie, il est tout à fait possible pour certaines catégories de personnes de vivre entièrement grâce aux aides sociales.

On se souvient toujours du cas de cette femme qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En bénéficiant de plusieurs aides sociales telles que l’APL, la prime d’activité, le RSA, l’allocation de soutien familial, la PAJE, l’aide de la mission locale pour les jeunes et les allocations familiales, cette jeune mère touche « 1 720 euros par mois sans rien faire ».