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Classes de maternelle sous 10°C : ces parents furieux par l’absence de chauffage

Classes de maternelle sous 10°C : ces parents furieux par labsence de chauffage
© Getty images/iStock

Classes de maternelle sous 10°C : ces parents furieux par l’absence de chauffage dans les salles. On vous détaille tout.

Alors qu’on est encore qu’en plein automne, certains établissements scolaires ont déjà du mal à accueillir correctement leurs élèves. A l’école maternelle Anatole-France de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), relatent nos confrères du Parisien, « certains enfants sont arrivés en classe la semaine dernière avec des vêtements chauds qui d’ordinaire seraient encore restés dans les tiroirs ». Une partie des élèves de structures préfabriquées de l’école maternelle Anatole-France grelottait, évoque le quotidien francilien. Classes de maternelle sous 10°C : ces parents furieux par l’absence de chauffage, ont tout bonnement décidé de les retirer de l’école.

« Les températures descendent jusqu’à 10 degrés » : Furieux, les parents retirent leurs enfants de l’établissement en raison de l’absence de chauffage.

Diana, la mère d’un enfant de 4 ans qui fréquente l’établissement en question, témoigne auprès du Parisien que son fils se trouvait dans une salle dans laquelle les températures pouvaient « descendre jusqu’à 10 degrés » le matin, et grimper « jusqu’à 14 degrés maximum » le reste de la journée.

Une situation qui ne manque d’inquiéter cette maman, davantage indignée d’apprendre que la mairie n’a toujours pas remis les chauffages dans l’établissement.

Elle s’est contentée de fournir des plaids aux enfants et a installé des chauffages d’appoint. Révolté, Diane a « décidé de retirer mon enfant de l’école« .

Diana a alerté le rectorat et l’inspection académique, mais en vain. Elle se tourne aujourd’hui vers les associations de parents d’élèves.

À ce jour, une pétition a récolté plus de 2 500 signatures. La mairie n’a toujours pas fixé une date pour la remise en fonction des chauffages. Une mesure loin de satisfaire les parents d’élèves.

« Comment peut-on travailler dans de telles conditions » ?

« Là, je me suis dit : ça allait être quoi la prochaine étape ? Des bouillottes ?« , vocifère Diana.

« Comment peut-on travailler dans de telles conditions ? Je sais que certaines maîtresses mettent deux paires de chaussettes…« .

Un cadre intenable qui implique nécessairement d’avancer la date de mise en route des chauffages. Cela sous-entend davantage de consommation d’énergie. La facture risque d’être très salée !