Chèque énergie : mauvaise nouvelle pour les Français, le gouvernement annonce la fin du bouclier tarifaire

Chèque énergie : mauvaise nouvelle pour les Français, le gouvernement annonce la fin du bouclier tarifaire
Chèque énergie : mauvaise nouvelle pour les Français, le gouvernement annonce la fin du bouclier tarifaire !-© Adobestock

Chèque énergie : mauvaise nouvelle pour les Français, le gouvernement annonce la fin du bouclier tarifaire. Plus de détails dans notre article.

« Le désendettement est une urgence nationale ».

Convié ce jeudi sur les ondes de RTL, le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal a annoncé la fin des aides exceptionnelles visant à lutter contre l’inflation des prix de l’énergie dans le cadre de son plan pour « désendetter le pays ».

« Le désendettement, affirmait-il dans les colonnes du Figaro, est une urgence nationale ».

« Nous assumons de préférer un désendettement volontariste, mais progressif, à une austérité qui aurait des conséquences néfastes sur l’activité économique », poursuivait-il.

« C’est un effort global qui sera demandé à tous les Français », indiquait le ministre avant de confirmer la fin du bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie pour fin 2024.

En outre, rapporte tf1info, il a assuré qu’il n’y aura pas de hausse d’impôts pour les Français.

Chèque énergie : mauvaise nouvelle pour les Français, le gouvernement annonce la fin du bouclier tarifaire

« Dès lors que l’on doit faire des économies, il faut notamment sortir des dispositifs spécifiques qu’on a mis en place pendant la crise de l’inflation. C’est notamment la politique des chèques exceptionnels« , justifiait-il, soulignant toutefois que la suppression de ce bouclier tarifaire se ferait de façon « progressive« .

« Il ne s’agit pas de mettre en cause la politique qui a été mise en place et qui a un très grand succès. Mais on sait que sur un certain nombre de subventions qu’on verse et que l’État paye pour l’apprentissage, on peut faire des économies », avançait par ailleurs, Gabriel Attal.

Le ministre aux Comptes publics a également fait part de son souhait de réaliser des économies sur les arrêts maladies.

« Il y a un certain nombre d’arrêts, on se demande s’ils doivent être à la fois prescrits et pris en charge dans les mêmes conditions parce que encore une fois, c’est un budget qui explose« , explique-t-il.

« On a vu ces dernières années une explosion des arrêts maladie. Les indemnités journalières, ça nous coûte 15 milliards d’euros par an », détaille-t-il.