Si Macron est réélu, le chèque alimentation en place « dès après l’élection » ? On vous donne la réponse dans cet article qui suit.
Chèque alimentation en place « dès après l’élection » ? Convié dans Dimanche politique sur France 3, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de France, Julien Denormandie a laissé entendre que cette aide devrait être mise en place “dès après l’élection, courant de l’année 2022”.
« Dès après l’élection, courant de l’année 2022”, vous pouvez jouir du chèque alimentation si Macron est réélu.
Pour en arriver là, il faudra évidemment qu’Emmanuel Macron soit élu à sa propre succession ce 24 avril 2022, date prévue pour le second tour.
L’objectif de cette nouvelle aide du gouvernement vise à faciliter « l’accès aux productions locales, aux productions de qualité, à nos productions françaises” aux plus démunis, comme expliqué par Julien Denormandie.
Jusque-là, aucun détail de cette mesure n’a encore fuité. Ce qui est sûr, c’est qu’ “il ne devrait pas s’agir du “versement d’une somme qui pourrait servir à autre chose comme ce fut le cas de la prime inflation”, peut-on lire dans les colonnes de MidiLibre.
À tout juste quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, le chèque alimentation se retrouve au centre des débats. Selon le ministre de l’Agriculture, elle devrait toucher près de “8 millions de concitoyens”.
Cette mesure rappelons-le, n’est pas nouvelle. Elle a d’ores et déjà été proposée par Emmanuel Macron courant décembre 2020, en pleine crise sanitaire. Son instauration a d’ores et déjà été adoptée par la loi climat et résilience votée en juillet 2021 au Parlement.
Cette aide a pour objectif de soutenir les “ménages les plus modestes et les classes moyennes à faire face à ces surcoûts” liés à l’inflation.
En 2020, ce projet avait pour but d’encourager les Français à “acheter plutôt en circuit court et acheter français”, réitérait Emmanuel Macron le 22 mars 2022 auprès de nos confrères de France Bleu.
Aujourd’hui, le but est de pouvoir venir en aide aux “ménages les plus modestes et les classes moyennes à faire face à ces surcoûts” engendrés par l’inflation et la guerre en Ukraine, comme précisé par le président candidat.