Que faut-il savoir sur le chauffage collectif : voici la température minimale et sa date de mise en route. Plus de détails ici.
« La question du chauffage va se poser. C’est vrai qu’elle arrive tôt dans la saison peut-être par rapport à d’autres années. Et elle arrive dans un contexte de crise énergétique, de crise sur les prix, qui visiblement fait que, oui, les ménages se posent davantage la question que d’habitude« , soulignait Yves Marignac, expert des questions nucléaires à l’association NégaWatt, lors de son passage sur BFMTV. Chauffage collectif d’un logement : voici la température minimale et sa date de mise en route.
Qui décide de la date de mise en route du chauffage collectif ?
« On a déjà de plus en plus de ménages aujourd’hui, de plus en plus de familles, qui nous indiquent que la date de rallumage, notamment de leur chaudière ou de leur système de chauffage dans un large ensemble, est déjà repoussée », a fait savoir Antoine Guiony.
« D’habitude, poursuivait le chargé de mission consommation et logement à la Fédération nationale Familles de France, on nous disait ‘on va le mettre en marche au 1er octobre, cette année ce sera le 1er novembre' ».
Qui est celui qui décide du moment de sa mise en marche pour ceux qui vivent dans une copropriété ?
Si les syndics allument le chauffage collectif du 15 octobre au 15 avril ( et d’autres les poussent parfois juste avant le 15 mai), cela n’est régi par aucune loi.
Le règlement de copropriété peut prévoir les dates de mise en route et d’arrêt du chauffage collectif.
Si ce dernier n’en prévoit pas, peut-on lire sur le site du BFMTV, c’est alors le conseil syndical qui fixera une date et l’écrira dans le contrat avec le chauffagiste.
Cette décision peut également être prise par un vote lors d’une assemblée générale de copropriété.
Un locataire ou un copropriétaire occupant a parfaitement le droit de demander au conseil syndical que le chauffage soit remis plus tôt que ce qui était prévu.
Inversement, il peut aussi demander à ce qu’on retarde cette remise en route ou qu’on coupe plus tôt le chauffage.
Le conseil syndical décidera en fonction de plusieurs paramètres. A savoir le nombre d’occupants qui formulent la même demande, la situation budgétaire ainsi que les températures à l’intérieur de l’immeuble.
Le contrat avec le chauffagiste devrait permettre cette éventualité.
Existe-t-il une température minimale à respecter ?
Une température minimale est à respecter dans certains cas.
« Les équipements de chauffage du logement permettent de maintenir à 18°C la température au centre des pièces du logement. Ils comportent des dispositifs de réglage automatique du chauffage qui permettent notamment à l’occupant d’obtenir une température inférieure à 18°C », stipule l’article R171-11 du Code de la construction et de l’habitation.
« Dans un logement chauffé, la moyenne des températures mesurées au centre de chaque pièce est réglementairement limitée à 19°C. En conséquence, un chauffage ne permettant pas de dépasser la température moyenne de 19°C dans le logement n’est pas considéré comme défaillant », nous informe le site service-public.