Chauffage au bois : prenez garde aux amendes cet hiver !

Chauffage au bois : prenez garde aux amendes cet hiver !
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Le bois reste encore l’une des énergies parmi les moins chères du marché, devant le gaz et surtout l’électricité. Ceux qui optent cet hiver pour le chauffage au bois, prenez garde aux amendes qui peuvent être très salées !

Pour échapper à l’augmentation du prix de l’électricité et du gaz, les Français se tournent davantage vers le chauffage au bois. Si ce mode de chauffage est moins coûteux que les autres, constitue-t-il néanmoins un bon plan à l’approche de l’hiver ? Ceux qui ont recours à sa cheminée pour se réchauffer doivent faire attention à ne pas commettre cette infraction. Vous risquez entre 1200 à 6000 euros d’amende. Chauffage au bois : prenez garde aux amendes cet hiver !

Chauffage au bois : attention, vous risquez une amende très salée cet hiver !

Selon Selectra, plus de 60% de la facture d’énergie des ménages correspondent au chauffage.

Pour éviter de faire grimper la facture, certains particuliers préfèrent aujourd’hui brûler le bois de leur cheminée.

Selon Maison&Travaux2,3 millions de m3 de bois de forêt ont été utilisés en 2018 pour chauffer le logement de particuliers.

Si le bois de chauffage vous permet de réchauffer à petit prix, faites bien attention à ne pas couper, abattre ou tenter d’abattre un arbre protégé. Cela vous exposera à 150 000€ d’amende et 3 ans de prison.

Par ailleurs, il faut savoir qu’abattre un arbre sans l’autorisation préalable de votre mairie peut vous revenir cher. Il est ici question de 1200 à 6000€ d’amende par mètre carré de surface construite. 

« Un déficit de l’ordre de 5 à 15% concernant les granulés de bois est peut-être à prévoir« .

A part cela, avant de vous mettre au bois, il faut aussi savoir que le risque de pénurie des stocks de bois n’est pas exclu cette année. Sans compter la hausse des prix dû à la forte demande et l’affaiblissement des stocks.

Selon la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C), « un déficit de l’ordre de 5 à 15% concernant les granulés de bois est peut-être à prévoir« .

85% uniquement relève de la production locale. Les 15% des granulés restants sont justement produits en Ukraine ou en Russie.

Les fournisseurs sont contraints depuis le 1er septembre 2022 à ne vendre que du bois sec. Cette nouvelle règlementation récemment mise sur pied, risquerait de limiter la quantité de bûches disponibles sur le marché.