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Cette veuve forcée de rénover son logement insalubre en Seine-Saint-Denis malgré la présence de squatteurs

Cette veuve forcée de rénover son logement insalubre en Seine-Saint-Denis malgré la présence de squatteurs
Cette veuve forcée de rénover son logement insalubre en Seine-Saint-Denis malgré la présence de squatteurs.-© PIXABAY

La maison en question avait été déclarée « insalubre avec possibilité d’y remédier » par le préfet de la Seine-Saint-Denis au mois de décembre 2016. Celui-ci lui avait alors donné « un délai de quatre mois » pour effectuer les travaux nécessaires.

Cette veuve forcée de rénover son logement qualifié d’insalubre aux Lilas, en Seine-Saint-Denis, malgré la présence de squatteurs chez elle. On vous raconte tout.

Cette veuve forcée de rénover son logement insalubre en Seine-Saint-Denis malgré la présence de squatteurs

L’État avait réclamé la création d’un « système de ventilation efficace », la réparation de « la plomberie » ainsi que de « la cheminée ».

Il leur ( à elle et à son mari, aujourd’hui décédé, NDLR) a été aussi demandé de remédier « aux infiltrations de toiture » en plus de faire installer « une rampe dans les escaliers de la cave », de procéder à la « réfection des revêtements dégradés », de se débarrasser de « l’humidité excessive », des « moisissures » et des « champignons ».

Les propriétaires avaient saisi la justice administrative en vue de contester cette décision mais ça n’a pas eu l’effet escompté.

L’affaire étant portée devant le Conseil d’Etat qui lui avait donné raison en octobre 2021 : les juges suprêmes avaient renvoyé l’affaire à la cour administrative d’appel de Versailles.

La propriétaire voulait « un sursis afin de faire procéder à l’évacuation des squatteurs ».

La veuve voulait « un sursis afin de faire procéder à l’évacuation des squatteurs ».

« Leur nièce, qui occupe ce logement sans droit ni titre depuis le 29 février 2016, leur a longtemps refusé l’accès afin d’établir une contre-expertise ou un devis permettant de procéder à l’exécution des travaux », indique son avocate.

« Leur nièce a fini par quitter le logement, qui est désormais vacant. Il n’y a donc aucune urgence à exécuter les travaux. », poursuit l’experte.

Des travaux ont bel et bien été réalisés mais le couple n’a jamais pu l’établir par « constat d’huissier » sachant que la maison est « désormais squattée ».

« Si Mme XXX soutient que la réalisation des travaux est impossible du fait de la présence de personnes occupants illégalement le logement, il lui appartient de mettre en œuvre les procédures adéquates afin de récupérer la libre disposition de son logement », conclut pour sa part la cour administrative d’appel de Versailles.