Retour sur cette mauvaise nouvelle qui affecte tous les consommateurs de l’huile d’olive. On vous fait le point sur la question.
« Je n’en achète plus, ça devient presque hors de prix » !
Comme rappelé sur tf1info, la consommation de l’huile d’olive a doublé en l’espace de 25 ans. En Chine par exemple, elle a augmenté de 20% par an depuis 2010.
Malencontreusement, cette tendance va en s’abaissant, car de plus en plus de consommateurs renoncent aujourd’hui à en acheter. Il faut savoir que cette année, son prix fait fuir de nombreux ménages.
« Personnellement, je n’en achète plus, parce qu’effectivement ça devient presque hors de prix », confie un consommateur auprès des journalistes de la Une.
« Les tarifs ont à peu près augmenté de 20% », indique un autre client d’une grande surface.
Cette mauvaise nouvelle qui vient de tomber concernant l’huile d’olive !
« Sur le marché mondial de l’huile d’olive, les prix ont doublé en un an« , reconnaît la marque Puget, le leader du secteur.
Pour Rafael Guzmán, oléiculteur de profession, « la récolte s’annonce bien maigre(…) Les olives donnent moins d’huile, la faute à une sécheresse historique ». Résultat : il n’a d’autre choix que de vendre son huile d’olive 2 fois plus cher.
Suite à deux mauvaises récoltes consécutives, les « stocks sont insuffisants », et l’offre ne parvient pas à satisfaire la demande. Il n’est donc pas surprenant de voir les prix grimper.
« Celui qui a du stock sait qu’il a pris de la valeur, et celui qui n’en a pas veut en constituer », estime Olivier Dauvers, journaliste spécialiste de la grande distribution.
« Mécaniquement, cela va produire un phénomène de hausse des prix, que l’on peut appeler de la spéculation« , ajoute-t-il.
« Les chiffres provisoires relatifs à la récolte 2022-2023 sont catastrophiques (…) De fait, les stocks européens pour l’année en cours devraient être quasiment réduits de moitié, ce qui, pour le consommateur final, risque d’accroître la facture. », Précise auprès d’Atlantico, Michel Ruimy, professeur à l’ESCP Business School et spécialiste des marchés agricoles.
« Enfin, dans un marché déjà étroit avec des produits substituables les uns aux autres, la variation du prix d’une huile peut affecter toutes les autres. Le rationnement de la demande risque donc d’être inévitable. », Conclut-il.