Conformément à un ancien traité datant de l’année 1345, qui a été perpétué par le biais d’un rituel où la France livre annuellement trois vaches à l’Espagne, cette tradition entre deux vallées voisines des Pyrénées perdure pour une raison bien précise. On vous raconte tout.
Une coutume la plus vieille d’Europe…
Célébrée chaque année et malgré une large couverture médiatique, voici une vieille tradition dont très peu de jeunes générations de ces deux pays ont véritablement connaissance.
En outre, l’aspect quelque peu étrange de cette coutume ne suscite pas non plus l’intérêt des plus jeunes.
« On trouve en Espagne beaucoup de coutumes et de traditions ayant perduré au fil du temps, qui peuvent paraître étranges dans la société contemporaine », déclare d’ailleurs nos confrères du journal El Español en faisant référence à cette mystérieuse pratique entre les deux puissances européennes.
En effet, depuis de nombreux siècles, la France livre chaque année trois vaches à son voisin espagnol.
Ce rituel est exécuté par les deux parties dans les Pyrénées-Atlantiques, plus précisément dans la vallée de Barétous. « Conformément au traité en vigueur, qui serait selon la même source le plus ancien d’Europe », cette tradition perdure jusqu’à ce jour.
Cette mystérieuse raison pour laquelle la France doit livrer chaque année trois vaches à l’Espagne !
Au cours de cette cérémonie, célébrée à chaque 13 juillet de l’année, trois vaches sont acheminées depuis la vallée française jusqu’en Espagne.
Établie en 1345 pendant l’invasion de la vallée de Roncal en Espagne, cette tradition, comme le rapporte encore le journal local madrilène, symbolise la paix conclue entre les deux vallées qui étaient fréquemment en conflit à une époque lointaine.
Si cette tradition a pu traverser les temps et les époques, elle a connu au fil des années des changements notables.
Jadis, “les autorités des villages des deux vallées se réunissent, vêtues de leurs costumes traditionnels” pour célébrer cet événement, les choses ont bien changé de nous jours.
Ce n’est pas tout. Contrairement aux coutumes anciennes, “les animaux sont rendus et on remet la valeur équivalente en numéraire”, explique le même journal espagnol.