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Cette auxiliaire de vie de 58 ans refuse de payer 500 euros pour une cave insalubre de 9m2, son proprio l’a fait condamner pour occupation abusive

Cette auxiliaire de vie de 58 ans refuse de payer 500 euros pour une cave insalubre de 9m2 son proprio la fait condamner pour occupation abusive
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Cette auxiliaire de vie refuse de payer 500 euros pour une cave insalubre de 9m2, son proprio l’a fait condamner pour occupation abusive. On vous détaille toute l’histoire.

Cette auxiliaire de vie de 58 ans refuse de payer mensuellement 500 euros pour loger dans une cave insalubre de 9m2, son proprio l’a fait condamner pour occupation abusive.

Cette auxiliaire de vie condamnée à payer 12000 euros pour occupation abusive d’une cave insalubre de 9m2

Comme rapporté par nos confrères de BFMTV, elle devait s’acquitter de son loyer en liquide à cet ancien écrivain à succès.

En 2019, ce dernier a décidé d’augmenter la location de la cave à 700€ par mois.

« J’ai refusé, je lui ai dit ‘je ne peux pas payer plus de 500 euros pour une cave. Et c’est là qu’il m’a mise dehors« , racontait l’auxiliaire de vie à nos confrères.

Son propriétaire nie de son côté, avoir reçu de l’argent et a donc attaqué la quinquagénaire pour occupation abusive.

« C’est une chambre de service, que j’ai prêté il y a plusieurs années pour rendre service à un ami (…) Elle ne m’a jamais remis de l’argent liquide. Vous auriez, vous, dans la rue, remis de l’argent liquide pour un logement ? C’est absurde« , se défendait le propriétaire.

Sachant qu’aucun bail écrit n’a été signé entre les deux parties, la justice condamne l’auxiliaire de vie à verser 12 000€ à son propriétaire.

« On a l’impression que la victime devient l’auteur. Et que l’auteur devient la victime » !

La préfecture de police a ensuite prononcé un arrêté d’insalubrité pour ledit logement.

« Quand il pleut et quand l’eau monte », l’eau lui arrive parfois au-dessus de ses chevilles. « Ça m’abîme toutes mes affaires. Parfois, je me réveille avec les pieds dans l’eau. » La locataire espère dès lors que la justice reviendra sur sa condamnation.

« On a l’impression que la victime devient l’auteur. Et que l’auteur devient la victime », critique la chargée de mission habitat indigne à la Fondation Abbé Pierre, Samia Ayed, qui dénonce une situation ubuesque.

« Un véritable scandale« , tonne-t-on aux services sociaux de la ville de Paris, comme rapporté dans les colonnes du Parisien.