“C’était la guerre avec la direction” : Jacques Legros révèle la ligne rouge que Jean-Pierre Pernaut avait fixée à la première chaîne.
En ayant eu la chance de côtoyer l’ancien présentateur du 13h durant 22 longues années, son joker connaissait beaucoup de lui, autant ses goûts que son acharnement à prendre la défense de ses correspondants locaux. “C’était la guerre avec la direction” : Jacques Legros révèle la ligne rouge que Jean-Pierre Pernaut avait fixée à TF1 !
« Dès qu’on essayait de toucher à un de leurs cheveux, c’était la guerre avec la direction. Il montait au créneau » !
Les obsèques du prédécesseur de Marie-Sophie Lacarrau ont eu lieu ce mercredi 9 mars, en la Basilique de Sainte–Clotilde, dans le VIIe arrondissement de Paris.
Sa disparition a été une grande tristesse pour les téléspectateurs qui avaient pris l’habitude de le regarder. Sans parler de ses collègues de TF1.
C’est d’ailleurs Jacques Legros, son éternel joker, qui avait annoncé la triste nouvelle de la mort de Jean-Pierre Pernaut aux téléspectateurs du 13h.
En entretien avec Le Parisien, Jacques Legros a rendu hommage à ce regretté homme de caractère qui a révolutionné le 13h. « Pour moi, Jean-Pierre était une institution », confiait-il.
Celui-ci de poursuivre : « C’était le patriarche. Il avait autorité sur ‘ses’ correspondants, comme il les appelait ».
« Il allait les voir en province, faisait la tournée des popotes, et les réunissait autour d’un grand déjeuner à Paris. Il pouvait les engueuler parfois. C’était un sanguin« , raconte le journaliste.
Quand un sujet ne lui plaisait pas, il n’hésitait pas à pousser ses légendaires coups de gueule. Le mari de Nathalie Marquay mettait un point d’honneur à défendre bec et ongles, toute son équipe.
« Dès qu’on essayait de toucher à un de leurs cheveux, c’était la guerre avec la direction. Il montait au créneau« , se rappelle Jacques Legros.
« Jean-Pierre était à l’antenne comme il était dans la vie. Il faisait du Pernaut et c’était admis par tous » !
Pour ses choix éditoriaux, TF1 laissait Jean-Pierre Pernaut s’exprimer comme bon lui semble.
« Il n’y avait pas de discussion, c’était comme ça. Il y avait des choses auxquelles il ne fallait pas toucher, comme le fait d’être ouvertement opposé au passage de la limitation de vitesse de 90 km/hache à 80km/h ».
« Jean-Pierre était à l’antenne comme il était dans la vie. Il faisait du Pernaut et c’était admis par tous », concluait-il.