Des clients de la Salvetat-Saint-Gilles, de Tournefeuille ou encore de Plaisance-du-Touch se sont plaints de commandes manquantes. Mais personne ne pouvait se douter qu’un ancien employé était derrière tous ça.
Avec son uniforme,cet homme se fait passer pour un agent de La Poste,et grâce à son pass, il se sert copieusement dans les boîtes aux lettres. C’est un ex-employé de La Poste qui est incriminé.
Cet homme se fait passer pour un agent de La Poste grâce à son uniforme et son pass, il se sert dans les boîtes aux lettres !
En audition, il explique avoir travaillé durant plusieurs mois au sein d’une antenne de La Poste. Ce quadragénaire avait pour mission temporaire de scanner les colis avant leur livraison.
À la fin de celle-ci, ce père de famille a dérobé un pass qui devrait lui permettre d’ouvrir les boîtes aux lettres ainsi qu’un uniforme de facteur.
«Je voulais me faire passer pour quelqu’un de La Poste pour voler», reconnaissait-il.
Il se servait dans les colis reçus par les particuliers sur Plaisance-du-Touch, Tournefeuille et même la Salvetat-Saint-Gilles. Certains n’imaginaient pas du tout ce scénario.
Ils pensaient notamment à des soucis de livraisons ou plutôt des manquements de la part du vendeur.
Cette affaire remonte au mois de novembre 2020, date à laquelle les gendarmes ont reçu un appel indiquant qu’un individu a été vu en train de voler des colis dans les boîtes aux lettres sur la commune de Plaisance-du-Touch.
Le procureur de la République avait requis 8 mois de prison ferme !
Les gendarmes ont remonté jusqu’à son adresse grâce à la plaque d’immatriculation de son véhicule. Ils l’ont pris en flagrant délit en train de décharger les colis dérobés de la voiture identifiée quelques minutes plus tôt.
Il a été pris la main dans le sac vêtu d’un pull floqué du logo de La Poste.
Vêtements de marques, cartouches d’encre, coques de téléphones portables, livres pour enfants, … Son coffre est particulièrement rempli de colis dont aucun n’est à son nom. Une bonne partie de ces articles volés a été revendue au marché noir à Toulouse.
Cet intérimaire a été jugé en milieu de semaine. Le procureur de la République avait requis 8 mois de prison ferme. Sa défense, Me Sarah Nabet-Claverie, lui a finalement écopé de huit mois de prison sous bracelet électronique, rapporte le site ladepeche.fr.