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Cet homme condamné à payer 204.624,86€ à son ex-femme pour s’être occupée du foyer

Cet homme condamné à payer 204.624,86€ à son ex-femme pour sêtre occupée du foyer
Cet homme condamné à payer 204.624,86€ à son ex-femme pour s'être occupée du foyer !-© DR

Plus de 200 000 euros de « compensation », près de 25 ans de « salaire minimum », souligne l’avocate de cette mère de famille dont on ignore le nom. Toutefois, elle ne cache pas sa joie en apprenant le verdict tombé sur son ex-mari. Une décision qui précise-t-elle, est « bien méritée ».

Cet homme condamné par le tribunal à payer l’astronomique somme de 204.624,86€ à son ex-femme pour s’être occupée du foyer.

Cette décision de justice a été rendue le 15 février dernier, par le tribunal de Vélez-Málaga, situé dans le sud de l’Espagne. Une femme a remporté une affaire judiciaire pour obtenir une indemnisation financière de son ex-mari.

Cet homme condamné à payer 204.624,86€ à son ex-femme pour s’être occupée du foyer

L’ex-épouse en question, mère de 2 enfants et mariée sous le régime de la séparation des biens, a assumé la responsabilité de « la maison, de la famille, avec tout ce que cela implique », dès le début de leur union, selon les termes du jugement.

En conséquence, la décision du tribunal stipule que la femme en question recevra une « compensation de 204 624,86 euros ».

Cette somme représente la rémunération que l’ex-mari aurait dû verser à son ex-femme pour les tâches domestiques qu’elle a effectuées durant leur mariage.

Selon la défense de la femme en question, cette généreuse compensation représente « le salaire minimum » pour une période de 24 ans et demi, allant de juin 1995 à décembre 2020.

En outre, l’homme devra verser une pension alimentaire mensuelle pour ses filles.

« Je me consacrais exclusivement aux tâches ménagères, à m’occuper de mon mari, à m’occuper de la maison ».

En entretien, ce mardi 7 mars dernier à la radio Cadena Ser, la mère de famille, a raconté que son ex-époux, propriétaire de salles de sport, « ne voulait pas qu’elle travaille à l’extérieur ».

En revanche, ajoutait celle-ci, il n’était pas contre qu’elle lui refile un coup de main en qualité de « monitrice des relations publiques » sans évidemment être rémunérée.

Pour le reste, conclut-elle, « je me consacrais exclusivement aux tâches ménagères, à m’occuper de mon mari, à m’occuper de la maison ».