Ces passagers facturés 90 € par la compagnie aérienne pour avoir apporté deux pâtisseries dans un avion. On vous raconte tout.
Ces passagers facturés 90 € pour avoir apporté deux pâtisseries dans un avion
Les compagnies aériennes à bas coût comme Ryanair offrent des billets moins chers, mais pas sans imposer des restrictions strictes.
Dans une scène digne d’un film absurde, deux passagers ont été confrontés à une facture déconcertante de 90 € pour avoir osé transporter deux pâtisseries locales, des ensaïmadas, à bord d’un vol en partance des Baléares.
Pour cela, la compagnie a exigé qu’ils paient 45 € chacun, soit environ 39 livres sterling.
Selon un article publié le 29 mai 2023 dans le journal britannique The Guardian, les deux passagers ont finalement choisi d’abandonner leurs douceurs locales plutôt que de payer l‘amende imposée.
Ryanair dans le collimateur des autorités locales des îles Baléares
L’affaire a rapidement attiré l’attention des autorités locales, scandalisées par le fait qu’un dessert typique de Majorque ait été traité comme un bagage supplémentaire.
Le gouvernement des îles Baléares a organisé en urgence une réunion avec la compagnie aérienne irlandaise pour discuter de cette situation.
L’objectif souligne le ministre du tourisme des Baléares, est de « défendre les produits locaux et d’éviter toute forme de discrimination ».
L’association des pâtissiers des Baléares se joint à cette démarche pour défendre les droits des professionnels du secteur. Ils soulignent le paradoxe existant, car rapporte Ouest France, « les ensaïmadas achetées dans les boutiques hors taxes de l’aéroport de Majorque sont autorisées à bord sans frais supplémentaires », tandis que celles apportées par les passagers sont considérées comme un excédent de bagage.
« Toutes les autres compagnies aériennes autorisent les passagers à embarquer avec deux ensaïmadas. C’est seulement un problème avec Ryanair, on parle de beaucoup de vols, notamment vers l’Espagne continentale. », Explique le président de l’association des pâtissiers des îles Baléares, Pep Magraner, comme cité par The Guardian.