Cette enseigne préférée des Français supprime toutes les bouteilles d’eau de cette marque de ses rayons ! On vous explique tout.
Ne soyez pas étonné si vous allez constater la rareté de plusieurs grandes marques d’eau en bouteille dans certains supermarchés du groupe Intermarché. Ce supermarché préféré des Français supprime toutes les bouteilles d’eau de cette marque de ses rayons ! La raison est liée au prix demandé par le groupe Danone, propriétaire de ces marques d’eau. Explications.
Cette grande enseigne préférée des Français a retiré de ses rayons toutes les bouteilles d’eau de ces marques !
Au rayon eau, certaines marques vont devenir introuvables, après la décision radicale d’Intermarché de les faire retirer de ses rayons.
Dans un magasin à Clichy (Hauts-de-Seine), d’autres produits ont rapidement remplacé les marques Volvic, Badoit ou encore Évian, du groupe Danone.
Selon les explications de Valéry Nguyen, directeur du magasin : « Nous préférons arrêter des eaux qui sont extrêmement chères, et mettre des eaux qui sont compétitives, et qui répondent au pouvoir d’achat de nos clients ».
N’ayant pas trouvé un terrain d’entente, Intermarché préfère ne plus commander ces eaux à l’industriel. Voilà qui explique pourquoi les clients de l’enseigne ont aujourd’hui moins de choix, en termes d’eau.
Comme annoncé ce vendredi 16 septembre 2022 par l’enseigne, ces produits sus-cités seraient absents des rayons de quatre magasins Intermarché sur dix.
Le groupe Danone justifie cette hausse des prix par la situation actuelle. « Nous sommes touchés par l’inflation et plus particulièrement par la hausse des coûts de l’énergie, du transport et des matières premières.«
Intermarché explique pourquoi il trouve cette hausse de prix « non raisonnable » ?
« Il y a eu un changement de direction à la tête de Danone. Et leurs actionnaires leur demandent une profitabilité supérieure, cela se traduit par des hausses de tarifs », expliquait le président du groupe Les Mousquetaires Intermarché Didier Duhaupand, sur BFM Business.
« Nous aussi sommes producteurs, avec des sources d’eau », a-t-il complété. « Nous connaissons la décomposition des coûts », ce qui d’ailleurs « nous fait dire que les demandes d’environ 12% ne sont pas raisonnables » par rapport au marché.