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Ce commissaire de police flashé à 109 km/h au lieu de 50 n’écope finalement d’aucune sanction

Ce commissaire de police flashé à 109 km/h au lieu de 50 nécope finalement daucune sanction
Ce commissaire de police flashé à 109 km/h au lieu de 50 n'écope finalement d'aucune sanction !-© iStock

“Durant le trajet jusque chez moi, je me suis remémoré toutes ces années au sein de la police et j’admets que je n’ai pas vraiment fait attention à ma vitesse”, déclarait le prévenu devant le juge.

Drôle de façon de partir ! Ce commissaire de police flashé à 109 km/h au lieu de 50 le jour de son départ à la retraite n’écope finalement d’aucune sanction. Il a obtenu la faveur du juge.

Ce commissaire de police flashé à 109 km/h au lieu de 50 n’écope finalement d’aucune sanction

Après 41 ans de services au sein de la police, Eric Naudts s’était fait retirer le permis de conduire en juillet dernier par ses anciens collègues présents à son pot de départ quelques heures plus tôt. Ironique, n’est-ce pas ?

L’ancien commissaire rapporte 7sur7.be, « avait été flashé roulant à 109 km/h dans une zone où la vitesse est limitée à 50 km/h ». 

Ces sept mois à attendre le jugement étaient stressants”, déclarait Eric Naudts.

J’ai mon permis de conduire depuis plus de 40 ans et je n’ai jamais commis d’infraction. Je n’ai jamais été flashé, assurait-il avant d’indiquer qu’il s’agit de “La seule bêtise de toute ma carrière”.

« Je ne bois jamais. Je ne connais même pas le goût de la bière. J’espère que le juge fera preuve d’un peu de clémence« , espérait celui qui était jugé lundi 17 avril 2023.

“J’allais demander des circonstances atténuantes, mais il m’a devancé. Sans avoir à le suggérer, il m’a accordé la suspension. Il ne voulait pas ternir ma carrière ‘irréprochable’ à cause d’une bêtise.”, raconte Eric Naudts, soulagé.

“J’y pensais tous les jours(…)je suis soulagé de ne pas avoir été condamné.”

J’y pensais tous les jours. Aujourd’hui, je suis soulagé de ne pas avoir été condamné.”, se réjouissait le prévenu.

Le juge a estimé qu’il ne s’agissait que d’« un regrettable incident ».

Pour celui-ci, la suspension de permis de deux semaines infligée était une sanction « suffisante ».

Le fait que le commissaire ait un casier judiciaire vierge a été un élément déterminant dans la décision du juge.

Compte tenu de la bonne réputation dont il jouissait dans la commune, et surtout qu’il partait à la retraite, le juge a choisi de faire preuve de clémence et de ne pas le condamner.