Ce à quoi servent réellement les câbles noirs au milieu des routes. Plus de détails dans nos lignes qui suivent…
Ce à quoi servent les câbles noirs au milieu des routes
Ces câbles que l’on aperçoit sur le bitume ne sont que des tuyaux pneumatiques en caoutchouc. Ils contiennent de l’air à l’intérieur et sont reliés à des capteurs capables de détecter les changements de pression.
Un signal est envoyé chaque fois qu’une voiture y passe. Ce tuyau sert notamment à mesurer le trafic. Autrement dit, à déterminer combien de véhicules passent par minute, par heure ou par jour.
Ces câbles captent avec une précision chirurgicale les battements du pouls routier. Ils scrutent la vitesse des véhicules qui foulent l’asphalte, distinguant la densité des véhicules. Ils savent différencier l’urgence pressante des motos, la puissance tranquille des camions ou l’ampleur majestueuse des bus.
Ces fils électroniques sont les témoins des flux qui bercent la ville à différentes heures du jour. Ils enregistrent les variations de densité, les moments de pic et d’accalmie.
Ces câbles sont utilisés avant de débuter tout travail sur une voie de circulation. Ils indiquent par ailleurs, si un changement de signalisation s’avère utile selon la densité et l’habitude de conduite des usagers.
Ils sont simples d’installation. Ils sont directement posés sur le sol, collés et connectés au compteur.
Toutefois, il y a un petit hic…
Petit inconvénient : ces fils s’usent rapidement de l’extérieur, à cause du contact constant avec plusieurs voitures. Parfois, ils sont supplantés par un comptage manuel.
Il arrive que les services routiers choisissent prioritairement de faire une estimation statistique. Grâce à un calcul mathématique qui tient compte des données du volume de trafic des années précédentes, ils peuvent obtenir une moyenne estimée.
L’utilisation de radars constitue également une autre méthode de mesure capable d’enregistrer un signal à chaque passage d’une voiture. Un système baptisé « contacts électriques » s’active lors d’un passage d’un véhicule.