Carburant : de bonnes nouvelles pour son prix !

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Malgré la baisse récente des aides à l’achat de carburant en France, un ralentissement économique en Chine, une demande en baisse et une amélioration du contexte géopolitique international pourraient freiner les prix à la pompe dans les prochains mois.

La décision du gouvernement sur le prix du carburant

Depuis le 16 novembre, le litre d’essence ou de diesel est devenu plus cher. Et pour cause, il ne bénéficie que de 10 centimes du rabais gouvernemental. Cela, au lieu des 30 centimes fixés au 1er septembre. Sachant que ces 10 centimes seront supprimés progressivement à partir du 1er janvier prochain, il faudra attendre une nouvelle augmentation du prix du carburant mécanique dans notre pays. Cependant, les gains observés ces derniers jours pour les pompes françaises ont été moins importants que prévu. Précisément, avec moins de 20 centimes de l’écart perdus dans cette baisse du rabais gouvernemental.

Cette hausse maîtrisée s’explique certainement en partie par l’état actuel du prix du baril de pétrole. Après avoir culminé en dessous de 83 $ lundi dernier, le Brent est toujours au plus bas (moins de 90 $). Un nouveau ralentissement de l’activité en Chine, toujours freinée par les fermetures liées à la politique radicale du pays dans la gestion de la crise du coronavirus, peut expliquer en partie le faible prix du baril de pétrole. Car cela limite la consommation de pétrole du pays.

Plus généralement, les prévisions pessimistes sur l’état de la demande mondiale ont limité la dynamique des prix du pétrole. Et les réserves de ce dernier ont même augmenté dans les navires. À noter que ces derniers naviguent actuellement sur les océans du monde (au plus haut depuis mai 2020).

Plus de désastre à la pompe ?

Même si la baisse récente des niveaux de production de l’OPEP+ ne permet pas de maintenir des prix du pétrole bon marché, la situation mondiale actuelle sera donc plus susceptible d’éviter des scénarios d’épidémie. Comme celui qui s’est produit au début de 2022.

D’autant plus que les relations diplomatiques entre les deux pays (États-Unis et Arabie Saoudite) se sont relativement desserrés. Alors, ne remarquera-t-on même pas la disparition complète des rabais gouvernementaux quand on fera le plein d’essence début 2023 ? Tout dépendra principalement de l’état de la demande du moment et de la situation en Chine. Bien sûr, dont les activités économiques engloutissent le pétrole.