Capital met en lumière cette grosse « arnaque » des restaurants pour faire gonfler la note, une pratique qui exaspère les internautes !
Avez-vous vraiment une idée de ce qui se trouve dans votre assiette ?
Il n’y a pas mieux que de manger chez soi ! Les restaurants nous réservent trop souvent de mauvaises surprises ! Le 30 juillet dernier, Capital consacre son document dédié aux « fraudes et abus à comment déjouer les pièges de l’été ? »
Intéressons-nous surtout aux arnaques portant sur les cartes des restaurants « Poisson frais : arnaque sur toute la ligne ? », est-il demandé. Mais avez-vous réellement une petite idée du contenu de votre plat ?
L’équipe de Capital a notamment enquêté dans un restaurant du bord de mer, à Quiberon. Si le serveur de l’établissement assure que son poisson est frais, la réalité est tout autre.
La journaliste qui intègre l’équipe de serveurs a plutôt découvert qu’il s’agissait du poisson surgelé.
Comme révélé par cette enquête, 1 poisson sur 2 s’avère être un poisson d’élevage, « gavé aux croquettes et piqué aux antibiotiques ».
Capital (M6) : cette grosse « arnaque » des restaurants pour faire gonfler la note exaspère les internautes
En Bretagne, le bar est particulièrement prisé. Il n’est donc pas étonnant que le prix au kilo est très cher. Lorsqu’il est péché sur place, le prix au kilo peut aller jusqu’à 40€. Mais comment les restaurateurs parviennent-ils à le vendre à 30€ le poisson ?
Ken Kawahara, un fervent défenseur de la pêche locale, s’est aventuré en mode caméra cachée dans un établissement qui propose à coup sûr du vraie cuisine bretonne.
À la carte, un épais pavé de bar s’affiche aux côtés d’un bar entier, le tout au modique tarif de 30€. Un prix qui devrait suffire pour mettre la puce à l’oreille quant au véritable origine du poisson !
Interrogeant le serveur, il s’enquiert si le bar entier est bel et bien issu de l’aquaculture, sachant que son prix au kilogramme avoisine au moins les 40€. Celui-ci lui indique que oui.
Alors, Ken Kawahara passe commande du mets avant de dégainer son mètre à mesurer. Une astuce qui permet de différencier un poisson d’élevage et un poisson sauvage.
Le bar dans l’assiette mesure 32 cm, tandis qu’un bar sauvage se doit de mesurer au moins 40 cm pour être légalement pêché.
Face à l’insistance de Ken Kawahara, le chef cuisinier finit par avouer que le poisson n’est pas de provenance sauvage, mais bien issu de l’élevage. Cela n’a pas empêché l’établissement de faire gonfler le tarif du plat à 30€.
“Pour le client qui (…) est au bord de la mer (…) il pense qu’il achète du poisson sauvage, on lui dit d’ailleurs que c’est du poisson sauvage alors que ça n’en est pas. Là, c’est de l’arnaque”, commente Ken Kawahara.
“Merci la tromperie ( manger du poisson rempli d’antibiotiques”
“Même pas du poisson Local !! Merci la tromperie ( manger du poisson rempli d’antibiotiques”, “Tous les resto qui mentent sur la provenance du poisson c’est pas cool.”, “Ce restaurateur est simplement un fils de p***”, s’offusquent les internautes.
“Pareil où je travaille, c’est du poisson d’élevage moins cher en grosse commande… On cuisine bien trop cher à l’état sauvage… C’est le double en prix où plus, ce n’est pas rentable…”, confirme l’un d’eux, qui indique travailler dans la restauration.