« Cantines scolaires » : la hausse des prix provoque la colère des parents. On vous fait le point dans nos prochaines lignes.
Outre l’augmentation des prix des fournitures scolaires cette année, une autre mauvaise nouvelle vient de tomber pour les parents d’élève. « Cantines scolaires » : la hausse des prix provoque la colère des parents.
Mauvaise nouvelle pour les parents : augmentation des prix des cantines scolaires.
Face à l’inflation qui sévit actuellement, les fournisseurs de cantines sont contraints d’augmenter les tarifs, indique France Info.
Rappelons que la restauration en école primaire est gérée par les communes, alors que les départements gèrent les collèges quand les régions s’occupent des lycées. Les collectivités sont ainsi libres de fixer les prix des repas dans les établissements.
Les fournisseurs des collectivités les ont prévenus qu’en raison de l‘inflation galopante, ils seront sans doute obligés d’augmenter leurs prix. À charge des localités de répercuter, ou non, ce surcoût dans les établissements scolaires, peut-on lire dans un article du Point.
« Les fournisseurs nous ont écrit pour nous dire que les mesures d’indexation prévues dans les marchés n’étaient pas suffisantes et qu’il fallait mettre en œuvre la théorie de l’imprévision », permettant selon toujours les informations de France Info, de renégocier les termes en cas de situation économique imprévisible, comme expliqué par Philippe Laurent, vice-président de l’Association des maires de France (AMF) et maire de Sceaux.
Une hausse de 5 à 10% est attendue
Les collectivités seront ainsi amenées à négocier avec leurs fournisseurs, mais le prix des repas devrait subir une hausse « de l’ordre de 5 à 10 % », selon toujours Philippe Laurent.
Qui absorbera ces augmentations ? Certaines villes choisiront de financer ces hausses par elles-mêmes afin de ne pas les faire peser sur les familles, comme c’est le cas de la ville d’Ajaccio.
Philippe Laurent rappelle que certaines communes sont malencontreusement confrontées à une réduction de leurs recettes fiscales avec la suppression de la taxe d’habitation.
Elles n’auront pas d’autre choix que d’augmenter le prix des repas dans les cantines scolaires.
Selon les anticipations du vice-président de l’AMF, près de la moitié des communes devraient opter pour cette piste.