Cette réforme impopulaire qui va sanctionner les allocataires de cette aide de la CAF. On vous fait le point sur la question.
CAF : cette réforme qui va sanctionner les allocataires de cette aide
Comme assuré par le Ministre du Travail Olivier Dussopt, l’objectif du gouvernement est d’encourager les bénéficiaires de cette aide essentielle de la CAF à reprendre le chemin du travail.
Pour ce faire, il y aura un assouplissement du dispositif consistant à « 15 à 20 heures d’activités obligatoires d’insertion par semaine » pour les allocataires. Mais comme souligné par le Ministre du Travail, ces heures d’activités « relèveront du cas par cas ».
« Elles ne seront donc pas inscrites dans le projet de loi », peut-on lire dans les colonnes du Parisien étant donné que l’objectif est « individualisé« .
« Une allocataire du RSA (vous l’aurez compris, NDLR) qui a repris un mi-temps, on ne va pas lui demander de faire en plus 20 heures d’insertion (…)», citait-il en guise d’exemple lors d’une conférence de presse.
Par ailleurs, souligne Olivier Dussopt, la suspension est inévitable pour les allocataires qui ne respectent pas le ‘contrat d’engagements’. Les nouvelles sanctions, explique-t-il à France Info, relève « d’un deuxième niveau ».
Ces mesures prendraient la forme d’une suspension, une sanction considérée comme moins sévère que la radiation, mais « plus réactive ». Cette décision « sera toujours décidée par le président du conseil départemental » et la durée de la suspension pourrait varier, allant d’une journée à une semaine, voire davantage.
« Les allocataires [de la CAF] ne sont pas des fainéants » !
« Les allocataires [de la CAF] ne sont pas des fainéants, affirme pour sa part Michel Ménard, cité par le quotidien régional Ouest-France. Ce sont des victimes qui se retrouvent souvent dans cette situation pour des raisons de santé, d’ailleurs ».
« Il est inacceptable de pointer du doigt de soi-disant ‘assistés’ alors que les pouvoirs publics ne leur offrent pas tous les leviers et aides pour sortir de la précarité, ajoute le président du conseil départemental de la Loire-Atlantique. Collectivement, nous devons travailler vers l’objectif de ne laisser personne sans solution ».