Ce mardi 15 novembre était le dernier jour pour « profiter » de réductions pouvant aller jusqu’à 50 centimes par litre sur le prix du carburant. L’État comme TotalEnergies devraient les baisser dès aujourd’hui. Cependant, d’autres aides que vous pourriez recevoir suivront. On vous dit tout ici !
Remises carburant et chèques énergie
Ce mercredi, la ristourne du gouvernement de 30 centimes sera portée à 10 centimes par litre de carburant. TotalEnergies, quant à elle, réduit de moitié de 20 à 10 centimes. D’ailleurs, la fin de ces dispositifs est prévue pour le 31 décembre. Toutefois, l’année prochaine, l’État envisage d’aider les conducteurs qui « ont du mal à joindre les deux bouts », d’après le ministre Gabriel Attal.
En 2021, l’exécutif a mis en place le bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité et du gaz. Néanmoins, il a été prolongé le long de cette année, limitant la hausse à 4%. Il sera reconduit en 2023, mais la hausse des prix sera limitée à 15 %. De plus, il sera étendu à toutes les installations commerciales, y compris les copropriétés.
Depuis 2018, 40% des foyers les plus modestes (12 millions) percevront un chèque « exceptionnel ». Cela, en plus du chèque énergie « traditionnel » qui a remplacé les factures énergétiques sociales pour 5,8 millions de foyers. Un soutien supplémentaire est prévu pour 1,6 million de foyers chauffés au fioul. À ce sujet, le chèque fioul peut être combiné avec le chèque énergie exceptionnel avec le même montant et les mêmes critères. Cela signifie que vous pourrez payer toutes vos factures d’énergie d’ici mars 2024. Même si votre cuve est déjà pleine pour cet hiver.
Les autres prestations
Les aides au logement ont été augmentées de 3,5 % et la plupart des prestations sociales (allocations d’invalidité, RSA, allocations familiales, primes d’activité, bourses universitaires sur critères sociaux) et les prestations de retraite ont été augmentées de 4 % rétroactivement au 1er juillet.
D’ici fin 2023, les chèques-repas pourront acheter n’importe quel produit alimentaire, pas seulement des produits prêts à consommer. Par ailleurs, début octobre, le plafond de paiement est passé de 19 à 25 euros par jour.
Comme annoncé de longue date, la redevance audiovisuelle (138 € par an et par foyer avec réception TV) a été supprimée pour 27 millions de foyers contribuables depuis cet automne. Désormais, l’audiovisuel public (principalement France TV et Radio France) sera financée en partie par les recettes de la TVA.
Encore d’autres à venir
Connue sous le nom de « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa) » ou « prime Macron », celle-ci a été remplacée par la « prime de partage de la valeur ». Dans la limite de ces montants, la prime est exonérée de cotisations sociales. Les salariés gagnant jusqu’à trois fois le salaire minimum (soit 5 036 € par mois pour une semaine de 35 heures) bénéficient également d’une exonération d’impôt sur le revenu.
Les 2,25 millions d’indépendants travaillant en France devraient bénéficier d’allègements permanents de charges sociales. En fait, cette réduction se traduira par un salaire minimum d’environ 550 € par an. Ainsi, si vous êtes travailleur autonome et que vous gagnez le même montant ou moins, vous n’aurez plus de cotisations à payer.
Enfin, les fonctionnaires l’attendaient depuis dix ans, l’augmentation générale du point d’indice des agents publics. En effet, cette hausse a été portée à 3,5 % rétroactivement au 1er juillet pour tous les fonctionnaires.