Le décret interdisant les vols intérieurs vient d’être récemment publié. Ces itinéraires de vol en avion supprimés dès maintenant !
Voici ce qu’il faut savoir du décret interdisant les vols intérieurs courts
Les vols intérieurs courts seront dorénavant proscrits lorsque le même trajet peut être effectué en train en moins de 2h30. C’est ce que stipule le décret récemment publié au Journal officiel, dont la validité s’étend sur une période de trois ans.
De plus, une évaluation de son impact sera réalisée après 24 mois de mise en œuvre. « Les services réguliers de transport aérien public de passagers interdits par le II de l’article L.6412-3 du code des transports sont ceux pour lesquels une liaison ferroviaire substituable assure, dans chaque sens, un trajet de moins de deux heures trente (…) », stipule le texte.
« Cette mesure, souligne auprès de BFMTV le ministre des Transports Clément Beaune, est une première mondiale qui s’inscrit pleinement dans la politique du gouvernement d’encourager le recours à des modes de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre ».
Clément Beaune s’est « félicité de la publication du décret » qui selon lui, est une « étape essentielle » et « un symbole fort » pour « atteindre l’objectif de la neutralité carbone« .
Le texte indique que cette suppression de nouvelles liaisons aériennes est liée à «une future amélioration des services ferroviaires, avec des fréquences suffisantes et des horaires satisfaisants, notamment pour les besoins des correspondances».
De plus, peut-on y lire : « une liaison précédemment interdite pourra être à nouveau desservie si la qualité du service ferroviaire change et ne remplit plus les conditions d’un service satisfaisant».
Avion: ces itinéraires de vol supprimés dès maintenant !
Cette interdiction ne s’applique pas aux vols en correspondance. Comme précisé sur bfmtv.com, ce ne sont pas tous les autres vols intérieurs de moins de 2h30 qui seront automatiquement supprimés.
Comme souligné par le décret, « le trajet doit s’effectuer entre des gares desservant les mêmes villes que les aéroports respectivement concernés. Toutefois, lorsque le plus important de ces deux aéroports, au vu du trafic moyen constaté au cours des sept dernières années, est directement desservi par un service ferroviaire à grande vitesse, la gare prise en compte (…) est celle desservant cet aéroport ».
En outre, « la liaison doit permettre plus de huit heures de présence sur place dans la journée, tout au long de l’année ».
Jusqu’ici, «Les trois liaisons entre Paris-Orly et Bordeaux, Nantes et Lyon seront interdites à tout transporteur».