Ce conducteur flashé à 388 km/h sur une route limitée à 120km/h, la police s’abstient de commenter. Pour dire vrai, le chauffard roulait en réalité autour de 413 km/h. La marge d’erreur légale appliquée en Belgique est de 6 %. Découvrez plus de détails dans les lignes qui suivent…
Autoroute : ce conducteur flashé à 388 km/h, la police s’abstient de commenter
Contactée par « La Dernière Heure », la police fédérale n’a pas voulu s’étaler sur les faits. « Le lieu exact de ces infractions ne peut pas être communiqué, étant donné que des enquêtes sont peut-être encore en cours », s’est contenté de répondre un membre de la police.
« Nous ne pouvons pas donner de détails. La route combinée à la région serait trop reconnaissable », se justifie-t-il.
Selon le site lesoir.be, l’infraction aurait été enregistrée sur une autoroute en Flandre. Comme expliqué dans les colonnes du média, conduire à 413 km/h est très dangereux sachant qu’il faudrait au moins 1,6 km pour une véhicule muni de freins normaux pour pouvoir s’arrêter.
Cette histoire en question ne date en effet pas d’hier. Les faits ont eu lieu en 2022. Aucune information sur le type de véhicule utilisé n’a été renseigné. Mais, compte tenu de la vitesse extrême atteinte, les possibilités sont considérablement réduites.
Selon les experts du site Gocar.be, il est fort probable que le véhicule soit une Bugatti Chiron.
Quelle est la suite de l’affaire ?
« Le parquet de Tournai a sollicité une expertise technique du radar, afin de déterminer si la mesure enregistrée pouvait être jugée fiable (et permettre des poursuites)« , relayent nos confrères de tf1info.
Il faut savoir que les radars belges sont conçus pour détecter uniquement des vitesses allant jusqu’à 250 km/h ou 300 km/h en fonction des modèles.
Ce conducteur encourt normalement une sévère peine de prison, une amende conséquente et une suspension du permis de conduire, mais il est fort probable que cela se traduise par un non-lieu.