Attention aux arnaques par SMS : une pratique est en recrudescence en Île-de-France, découvrez si vous en avez été victime ! Les détails.
Gare à ces arnaques par SMS : une pratique est en recrudescence en Île-de-France !
De plus en plus de personnes sont ciblées par les tentatives de “phishing” ( comprendre le hameçonnage, NDLR) par mail, rapporte France 3. Des SMS frauduleux davantage “plus intrusifs” et “difficilement identifiables” selon le dernier rapport de Cybermalveillance.gouv.fr.
“L’hameçonnage par SMS, c’est vieux comme Internet.”, estime Jérôme Notin, directeur général de Cybermalveillance.gouv.fr.
« Les cybercriminels n’hésitent plus à s’appuyer sur l’actualité pour adapter ou hyper contextualiser leur approche auprès des victimes », peut-on lire sur cybermalveillance.gouv.fr.
Voici quelques exemples de ces messages frauduleux : “Ameli : votre nouvelle carte vitale est disponible. Remplissez ce formulaire afin de rester couvert…”, “Info ANTAI : vous avez une contravention impayée d’un montant de 35 euros”, “Chronopost : une erreur est survenue lors de la livraison de votre colis” !
Ces types de SMS ne vous sont certainement pas inconnus, étant donné que, selon Jérôme Notin, « depuis quelques temps, il y a une explosion de cette pratique ».
Que ce soit par mail ou par SMS, les tentatives de phishing représentaient près de 38 % des demandes d’assistance enregistrées sur la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr en 2022, faisant d’elle « la menace n°1 tous publics confondus ».
Parmi les formes les plus fréquentes, on retrouve, par ordre croissant :
- Infraction pédopornographie
- Faux support technique
- Livraison de colis
- Chantage Webcam piratée
- Compte personnel de formation
- Vignette Crit’Air
- Carte Vitale et Assurance maladie
- Hameconnage bancaire
- Fausses confirmations de commande
- Arnaque à l’emploi
Comment ça marche ?
Dans le SMS reçu, la victime est « systématiquement invitée à cliquer sur un lien » pour l’un ou l’autre de ces motifs énumérés précédemment.
Il s’agit de messages le plus souvent difficiles à identifier. La victime sera ensuite redirigée vers un site malveillant où elle est invitée à « effectuer une action rapidement ».
« L’objectif, souligne Jérôme Notin est de récupérer les données bancaires, et derrière, de faire des appels en tant que faux conseiller bancaire et voler des dizaines de milliers d’euros. Nous pensons qu’il s’agit de la principale raison pour laquelle ils collectent ces données-là. Mais ils peuvent également revendre les numéros de carte à des tiers.« , poursuit-il son explication.