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Assurance-vie : voici comment sont taxés les gains. Est-il possible de les réduire ?

Assurance-vie : voici comment sont taxés les gains. Est-il possible de les réduire ?
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Assurance-vie : voici comment sont taxés les gains. Est-il possible de les réduire ? Tout ce qu’il faut savoir dans nos prochaines lignes.

Assurance-vie : voici comment sont taxés les gains. Est-il possible de les réduire ? La rédaction d‘Il est encore temps vous fait le point.

Découvrez comment sont taxés les gains de votre assurance-vie.

Si ce placement très prisé des Français après le Livret A, sa fiscalité laisse parfois perplexes. Le système d’imposition est assez complexe, bien que de nombreux avantages sont à la clé.

Si vous adoptez la bonne stratégie, il demeure possible de réaliser des économies considérables sur la facture fiscale.

L’assurance-vie se base généralement sur l’enveloppe que les souscripteurs doivent régulièrement alimenter par une cotisation.

Les montants et les rythmes de versement sont ainsi flexibles selon les besoins et les capacités des épargnants.

Plusieurs organismes spécialisés sont actuellement en mesure de distribuer ce type de produit, et ce, jusqu’aux enseignes en ligne.

Les investisseurs peuvent à leur convenance, choisir de placer leur capital soit uniquement sur des fonds en euros (100 % garantis) ou miser sur un contrat multi support. Dans ce cas de figure, une partie du capital est déposée sur des unités de compte (actions, parts de SCPI, etc.).

Les détenteurs d’une assurance-vie peuvent aussi inclure, dans leur contrat, un bénéficiaire en cas de décès.

Le capital lui sera dès lors transmis « avec une exonération complète de droits de succession dans la limite de 152 500 euros (taxe de 20 à 31,25 % si au-delà) et pour toute souscription avant l’âge de 70 ans ».

Pour un contrat conclu avant le 27 septembre 2017, les gains peuvent être soumis à un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) (7,5 à 35 %), ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Sans oublier les prélèvements sociaux (17,2 %).

Au-delà du 27 septembre 2017, par contre, « un retrait peut engendrer une taxe unique de 30 % ou l’assujettissement à l’IR ».

Peut-on le réduire ?

Pour ne pas être imposé à taux plein, il est recommandé de ne pas racheter son capital avant 8 ans de détention.

Passé ce délai, un abattement de 4 600€ (9 200€ pour un couple) par année supplémentaire sur les intérêts générés sera prévu.

Pour une assurance-vie ouverte après le 27 septembre 2017, l’amputation demeure la même. Toutefois, les encours sont imposés à hauteur de 24,7 % s’ils n’excèdent pas les 150 000 euros (30 % si au-delà). Des conditions toutefois attractives.