Gare aux idées reçues avec l’assurance-vie après 70 ans ! Attention, ce dispositif peut vous être très avantageux. Explications.
Ce qu’il faut savoir sur le contrat en assurance-vie
Contrairement à des produits d’épargne comme le Livret A, il n’existe aucun plafond de versement en assurance-vie. Ce placement permet de constituer un revenu complémentaire. En outre, il permet de transmettre un capital à ses proches.
Il faut également savoir qu’un souscripteur d’un contrat en assurance-vie peut à sa convenance, désigner les bénéficiaires de son choix, qu’ils soient des proches avec ou sans lien de parenté, ou même une association.
De plus, il a la possibilité de retirer son argent à tout moment, quel que soit son âge. On parle alors de rachat, qu’il soit partiel ou total.
Assurance-vie après 70 ans : les avantages méconnus qui peuvent changer votre vie financière
En cas de décès, les capitaux sont immédiatement versés au(x) bénéficiaire(s) du contrat. Des droits de succession peuvent s’appliquer en fonction des circonstances.
C’est là que l’âge du souscripteur entre en jeu ( plus ou moins 70 ans).
En réalité, la fiscalité liée à la succession diffère en fonction de l’âge auquel le titulaire du contrat d’assurance-vie a souscrit, non pas au moment de son décès, mais à la date des versements effectués. De cela va dépendre le calcul des droits de succession.
Retenez qu’en cas de décès du souscripteur, une exonération totale d’impôt s’applique d’emblée si le bénéficiaire du contrat est le conjoint (ou le partenaire du pacs avec imposition commune) ou le frère ou la sœur ( de plus de 50 ans ou invalide mais qui habite chez le défunt au moins 5 ans avant le décès).
Si beaucoup pensent que les exonérations fiscales disparaissent au-delà de 70 ans, que nenni. Les avantages fiscaux persistent mais se réduisent. Toutefois, il est possible qu’ils se cumulent.
Après 70 ans, les primes versées bénéficient d’un abattement fiscal de 30 500€ (pour l’ensemble des bénéficiaires). Passé ce montant, les droits de succession entrent en vigueur.
Néanmoins, « les abattements prévus par les droits de succession s’appliquent en plus de l’abattement de 30 500 euros », explique ag2rlamondiale.fr.
« Les plus-values et les intérêts produits par les versements effectués après 70 ans sont totalement exonérés d’impôts ».