Attention arnaques au garage fantôme, c’est la nouvelle escroquerie qui frappe les automobilistes. Explications.
Arnaques au garage fantôme, cette nouvelle escroquerie qui frappe les automobilistes. Il est encore temps vous propose de découvrir le témoignage édifiant d’une victime.
Attention arnaque : les garages fantômes font de plus en plus de victimes !
Comment ça marche ? Les garages fantômes sont des fausses entreprises capables de délivrer des immatriculations, permettent ainsi à de nombreux véhicules « d’éviter les amendes en subtilisant l’identité d’autres personnes ».
Il s’agit plus précisément d’un faux garage déclaré en ligne avec une identité usurpée. Les gérants du garage fantôme délivrent des cartes grises et immatriculent des véhicules en toute légalité.
Cette situation a été favorisée par la numérisation des services publics, permettant depuis 2017 d’effectuer toutes ces procédures en ligne sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS).
Les véhicules étant immatriculés sous un faux nom avec une plaque octroyée par un garage qui n’existe pas, les propriétaires de la voiture peuvent à leur guise, accumuler les excès de vitesse, les amendes pour stationnement interdit, les délits de fuite sans crainte.
Ce sont malheureusement les personnes dont les données ont été volées qui seront accusées à leur place. Un professeur d’université a été sommé de rembourser 300 000 € causées par des centaines de contraventions, rapporte 20 minutes.
« Cet argent, on me le réclame toujours. Cet argent, il est toujours dû » !
Christophe, commercial, propriétaire d’une seule voiture en a également fait les frais. Il s’est retrouvé bien malgré lui, comme rapporté par tf1info, à la tête d’une flotte de 250 véhicules.
Il a commencé à recevoir des appels de policiers venant de la France entière.
« Ils m’appelaient pour des braquages à main armée, des délits de fuite. Ils me demandaient où j’étais parce qu’il y avait des véhicules qui avaient servi à faire ces braquages et ces vols, mais qui étaient immatriculés à mon nom« , témoigne la victime.
Il reçoit par ailleurs des milliers d’amendes. « On a du stationnement, de l’excès de vitesse. On a plein de pages comme ça », révélait-il aux caméras de TF1. En tout, il devra s’acquitter de 250.000 euros au Trésor public.
« Cet argent, on me le réclame toujours. Cet argent, il est toujours dû. Ça peut porter préjudice pour faire un prêt et même plus tard, le jour où je décède, c’est une dette qui restera à mon nom. »