Pour se débarrasser de sa cafetière dont elle ne sert plus, Sylvie a choisi la marketplace de Facebook pour publier son offre. Une initiative qu’elle risque de regretter pendant longtemps… Parce que cette simple annonce de vente de cafetière sur Facebook tourne malheureusement au désastre avec plus de 9000 € envolés dans cette arnaque !
Arnaque : une simple annonce de vente de cafetière sur Facebook tourne au désastre, 9000 € envolés
45 €. C’était le prix que Sylvie pensait obtenir pour sa cafetière. Elle n’a pas attendu longtemps avant qu’un acheteur ne manifeste de l’intérêt pour son offre. Ils sont entrés en contact via Messenger, la messagerie instantanée de Facebook.
L’acheteur lui propose alors de régler la transaction via le service de paiement en ligne PayPal. Étant déjà détentrice d’un compte PayPal, Sylvie accepte sans problème.
Elle reçoit un SMS renfermant un lien où l’acheteur mentionne qu’elle recevra « la somme de 60 € (45 € + 15 € de frais de port et de réservation du produit) ».
Sans se douter de quoi que ce soit, elle clique sur le lien. Une fois sur le site de PayPal (un faux), une notification l’invite à attendre l’appel d’un conseiller qui l’aidera à relier la plateforme en ligne à son compte bancaire, permettant ainsi le versement direct des fonds issus de la vente de sa cafetière sur son compte courant.
Découvrez le mode opératoire de l’escroc.
Rapidement, Sylvie reçoit l’appel tant attendu, soulageant son esprit par le fait que le numéro de téléphone émetteur est bel et bien français. À l’autre bout du fil, un conseiller de chez PayPal s’exprime avec une assurance professionnelle, guidant Sylvie à travers les étapes de la procédure.
L’ambiance reste teintée d’une prudence subtile, car le conseiller lui demande d’entrer ses identifiants bancaires sur une page internet spécifique de PayPal. Il a ainsi permis à son interlocuteur de « prendre la main sur son espace bancaire ».
L’escroc (parce que oui, Sylvie est tombée sur un arnaqueur, NDLR) y enregistre le RIB d’un compte complice.
Le discours habile du margoulin a réussi à la rassurer, lui faisant perdre momentanément son sens de méfiance. La victime, c’est-à-dire Sylvie, n’hésite pas à valider les notifications de sécurité envoyées par sa propre banque.
L’escroc agit sans perdre une seconde. Il effectue un transfert rapide des 9 000 €, fruits des épargnes de Sylvie sur son livret A, vers son compte courant.
Sans relâche, il orchestre ensuite un virement complet de la totalité des avoirs vers un compte externe frauduleux qu’il a récemment ajouté. Le résultat est effroyable : un préjudice cuisant pour Sylvie, qui voit 9100 € s’évanouir en un rien de temps, dévoile 60 Millions de consommateurs.