C’est la nouvelle tendance en matière d’arnaque : découvrez pourquoi les voleurs s’attaquent-ils aujourd’hui aux ascenseurs ? On vous en dit plus dans les lignes qui suivent…
Arnaque : pourquoi les voleurs s’attaquent-ils aujourd’hui aux ascenseurs ?
De plus en plus d’ascenseurs sont actuellement en panne. Ils sont devenus la cible des malfaiteurs qui piquent les cartes SIM de ces appareils.
Il faut savoir que les ascenseurs modernes possèdent une carte SIM. Elle sert à effectuer des appels d’urgence en cas d’accident. Lorsqu’elle ne se trouve plus dans l’ascenseur, celui-ci cesse aussitôt de fonctionner.
Plusieurs cas ont été récensés à Rouen (Seine-Maritime), selon France 3 Normandie.
« Avant les ascenseurs avaient une ligne cuivrée pour pouvoir appeler quelqu’un en cas d’alerte et sortir de l’ascenseur si on était bloqué. Maintenant, Orange arrête les lignes en cuivre et on est donc passé sur des kits GSM pour donner l’alerte. », explique auprès de nos confrères, Clément Levif, gestionnaire de copropriété – Square Habitat.
« C’est une petite pièce qui se situe dans la machinerie de l’ascenseur qui n’est pas plus gros qu’une petite boîte. En quelques minutes, ils sont capables de la démonter, de l’arracher et l’ascenseur se retrouve en panne. Cela met une vingtaine de résidents dans la panade« , poursuit-il.
A quoi pourrait bien servir une carte SIM d’un ascenseur aux arnaqueurs ? Ils les utilisent pour surtout « envoyer des messages frauduleux« , et ensuite mettre au point des escroqueries pour soutirer de l’argent.
Les syndics et les habitants payent cher…
Ces cartes SIM peuvent même être utilisées pour effectuer des appels téléphoniques. Ayant pris connaissance du fait qu’elles n’exigent aucun dispositif de vérification ( comme par exemple un mot de passe), les escrocs s’arrachent les boîtiers dans lesquels elles se trouvent…
Les syndics et les habitants en payent le prix fort. Pour les premiers, cela peut entraîner des dépenses allant jusqu’à 800 à 2000 € pour la réparation de l’appareil.
Quant aux habitants, cette situation les contraint à emprunter les escaliers pendant une moyenne de 10 à 15 jours.