Arnaque au « rendez-moi » : comment fonctionne ce nouveau vol repéré en Haute-Loire ?

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En Haute-Loire, l’arnaque « rendez-moi » a récemment fait plusieurs victimes. Alors, gare aux commerçants ! En effet, Le Progrès rapporte que certains supermarchés et magasins ont été ciblés par l’escroquerie dans la région.

Il y a déjà eu plusieurs victimes de cette arnaque

Baptisée « vol au rendez-moi », cette nouvelle arnaque serait en essor en France. Plusieurs supermarchés ont été touchés au cours du mois dernier, selon nos confrères du Progrès.

Leur technique sophistiquée était presque toujours la même. Il s’agit de déstabiliser le commerçant en modifiant la commande après avoir payé. Ou en demandant d’échanger des pièces contre des billets. Heureusement, les préjudices jusqu’à présent ont été minimes.

Comment s’opèrent les escrocs ?

Le mode opératoire est simple. Des faux clients utilisent des gros billets pour acheter des produits à bas prix. Ensuite, ils exigent que l’on lui rende la monnaie en petite coupure. Après avoir changé d’avis, ils font un tour de passe-passe et volent une partie de la monnaie rendue.

Une variante de l’arnaque consiste à profiter de l’affluence au magasin pour affirmer qu’il a donné une plus grosse coupure. Ou ils prétendent que le compte n’est pas correct alors qu’ils ont subtilisé des billets.

Des victimes désemparées

Dans leur manœuvre, les malfaiteurs font semblant d’acheter un produit avec un gros billet avant finalement qu’ils changent d’avis. Ce, pour désemparer le marchand. Nos confrères remettent sur le tapis le cas d’une malheureuse boulangère.

En fait, une cliente lui a donné un billet de 200 euros pour acheter un gâteau. D’abord, la vendeuse l’authentifie et lui rend la monnaie avec une liasse de billets de 20 euros. Au dernier moment, la cliente change d’avis. Par la suite, la boulangère lui a rendu son billet de 200 euros. Par contre, la cliente lui a donné une liasse de billets 20 euros dont elle avait retiré quelques-uns avant de quitter le magasin. Malheureusement, la victime n’a remarqué le manque que plus tard.