Arnaque au CPF : voici comment échapper au piège et ne pas se faire avoir. Le point dans nos prochaines lignes.
Arnaque au CPF : voici comment échapper au piège selon la Caisse des Dépôts.
C’est d’ailleurs l’une des arnaques les plus répandues de nos jours, l’arnaque au CPF, le Compte professionnel de formation. Comment les escrocs procèdent-ils ?
Voici comment faire pour éviter les pièges de l’arnaque au CPF
Ils vous envoient un e-mail, un message ou un appel vous promettant monts et merveilles à partir de l’argent que vous auriez sur votre compte. 14.300 fraudes pour un préjudice avoisinant les 16 millions d’euros ont été répertoriées depuis 2019 par la Caisse des Dépôts.
La Caisse des Dépôts alerte régulièrement contre le démarchage « agressif ou abusif » via les réseaux sociaux, les médias ou encore son site internet.
Aussi prenez tout votre temps pour choisir une formation. Si un commercial vous met la pression en indiquant que vos droits pourraient disparaître, n’y prêtez pas attention. C’est un mensonge.
Vous pouvez demander des devis auprès d’autres organismes après que vous ayez choisi un domaine de formation.
Par ailleurs, si vous ne connaissez pas votre interlocuteur, ne lui communiquez surtout pas d’informations personnelles sur internet ou par téléphone, avertit d’ores et déjà la Caisse des Dépôts.
Si vous avez des doutes à la suite d’une proposition qui vous a été faite, rendez-vous directement sur votre compte personnel. Vous y trouverez plusieurs informations.
Que faire si vous avez été victime d’une arnaque ?
Si vous avez été victime d’une arnaque, signalez-la sur le site de la Caisse des Dépôts. Faites immédiatement opposition sur votre carte bancaire dans le cas où vos données de paiement auraient été volées, recommande l’UFC-Que Choisir.
Si une arnaque est avérée, vous pouvez être remboursé. Si par contre, vous avez accepté un cadeau de l’organisme d’escrocs, votre compte ne sera malheureusement pas recrédité.
Même si les signalements sont en baisse, 251 seulement au mois de mai, « plus de 200 plaintes ont été déposées contre des organismes depuis 2019 », indique Capital.
Il s’agit d’une « mécanique générale », d’après les dires du directeur de la formation professionnelle et des compétences de l’institution, qui rappelle que leurs façons de procéder restent toujours les mêmes.
« Une formation ne se prescrit pas, c’est le stagiaire qui sait ce dont il a besoin. », prévient Laurent Durain. Il peut d’ailleurs se faire accompagner et la démarche reste gratuite, poursuit-il.