Arnaque à la carte Vitale : il perd plus de 1.800€, sa banque ne lui fait qu’un geste commercial. On vous raconte toute l’histoire.
Arnaque à la carte Vitale : il perd plus de 1.800€, sa banque ne lui fait qu’un geste commercial. Il s’agit d’un jeune étudiant de Nancy auquel sa banque a refusé de rembourser les sommes débitées.
Arnaque à la carte Vitale : ce jeune étudiant a perdu plus de 1800€, sa banque se limite à un geste commercial.
Cette technique est bien connue, mais il n’en fait pas moins de ravages. C’est d’ailleurs le cas de ce jeune homme, comme nous le rapportent nos confrères de Vosges Matin. Le préjudice a été estimé à 1.842,38€.
L’étudiant répondant au nom de Tom, a en effet reçu un beau matin un SMS qui lui demande de renouveler sa carte Vitale en l’invitant à cliquer sur un lien.
L’étudiant de Nancy s’exécute et remplit les coordonnées bancaires sans s’apercevoir qu’il s’agissait d’une arnaque.
Il reçoit plus tard un appel d’une personne qui se faisait passer pour un conseiller bancaire de la banque de sa mère, le Crédit agricole de Saint-Dié-des-Vosges.
Celui-ci lui recommande de ne pas refuser les transactions, qui ne seront pas débitées, ce qui est évidemment tout faux.
Après la fraude, le jeune homme et sa mère ont fait une déposition sur le service en ligne Perceval. Malencontreusement, cette démarche en ligne et ce signalement n’ont pas suffi à faire rembourser les sommes débitées par la banque.
L’établissement bancaire, lui, s’appuie sur la jurisprudence, en cliquant sur le lien de phishing et en renseignant ses coordonnées bancaires.
Ce serait selon eux, une négligence grave de la part du client. Ce qui n’engage en rien la responsabilité de la banque.
Face à cette situation, la banque a toutefois réagi mais il faut croire que l’établissement s’est uniquement limité à un geste commercial de 600€.
La mère du jeune homme porte plainte contre la banque.
Une somme qui pour la mère du jeune homme, est insuffisante. Raison pour laquelle elle a décidé de déposer plainte contre la banque. Elle a parallèlement, contacté l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.