Après 20 ans d’attente et 21 demandes pour un logement social, cette mère de famille fait condamner l’État. On vous raconte tout.
Après 20 ans d’attente pour un logement social, cette mère de famille fait condamner l’État !
Depuis 2001, cette mère de famille de 52 ans partage un espace de seulement 46 m2 à Paris avec son mari et leurs trois enfants, « deux garçons et une fille ».
Près de la moitié des revenus de la famille sont consacrés au paiement du loyer qui s’élève à un peu plus de 1000 euros. Malheureusement, rapportent nos confrères du Parisien, tout comme plus de 74 000 foyers prioritaires Dalo en Île-de-France, ils n’ont jusque-là, pas encore reçu de proposition de relogement.
«Les enfants dormaient à trois dans la chambre quand ils étaient petits, mais en grandissant, ils ont eu besoin d’intimité. On a laissé la deuxième chambre à ma fille, et avec mon mari on dormait au salon», raconte la quinquagénaire. « On a besoin d’être enfin tranquilles », soupire-t-elle.
Malgré avoir « visité un HLM de 5 pièces situé Cours de Vincennes à Paris, d’une superficie de 80 m² où chaque enfant aurait eu sa propre chambre, ainsi qu’un 4 pièces à Porte de Bagnolet, » elle affirme n’avoir jamais obtenu aucun de ces logements, malgré des réponses positives.
«On espère une bonne nouvelle» !
Toutefois, relaie Le Figaro, il y a un rayon d’espoir alors qu’elle vient de trouver « un appartement de 56 m² à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis (93), pour 658 euros par mois, gaz compris ».
Cette opportunité lui est parvenue via le site Loc’annonces, où la Ville de Paris propose des appartements à louer parmi les logements sociaux de la Ville de Paris. «On espère une bonne nouvelle», estime auprès du Figaro Eric Constantin, directeur de l’Agence Île-de-France de la Fondation abbé Pierre, qui vient en aide à la mère de famille dans cette affaire.
Le préfet a été contraint de verser une astreinte de 500 euros par mois, depuis 10 mois, totalisant 5000 euros.
Cependant, cet argent n’a pas été remis à la mère de famille concernée, mais plutôt au Fonds national d’accompagnement vers et dans le logement (FNAVDL), qui se consacre à la mise en place d’actions en faveur des personnes mal-logées.