Mardi dernier, le Syndicat national des journalistes (SNJ) de France Télévisions a publié un communiqué craignant qu’Anne-Sophie Lapix ne soit licenciée. Delphine Ernotte, directrice générale du programme, donne la voix sur ce sujet.
Anne-Sophie Lapix : « L’Élysée ne voudrait pas d’elle »
Pas plus tard qu’hier, Delphine Ernotte a assuré : « Je suis très contente d’avoir Anne-Sophie Lapix au 20 heures » de France 2. Cela fait suite aux affirmations d’un syndicat disant que la présentatrice pourrait être licenciée. En entretien avec la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, la directrice s’est confiée. « Anne-Sophie Lapix (…) tient un 20 heures qui n’a jamais été aussi haut. On est très content et je suis très heureuse d’avoir Anne-Sophie Lapix au 20 heures« , dit-elle.
Précisément, avant-hier, le SNJ de France Télévisions a fait entendre des « départs annoncés en coulisses ». Cela, au 20 h 00 de France 2. « En particulier celui de la présentatrice de la semaine », Anne-Sophie Lapix. En effet, le SNJ a déclaré que « L’Élysée ne voudrait pas d’elle, comme nous l’avons écrit, il y a quelques mois.« Certains cadres de l’info seraient maintenant prêts à donner satisfaction au pouvoir. D’ailleurs, comme nous l’avons pu l’observer, Alexandre Kara a remplacé Laurent Guimier comme directeur de l’information de France Télévisions, début octobre.
JT 20h : « à qui profite le crime ? »
Delphine Ernotte poursuit son discours en avouant : « Je n’ai pas lu le tract en question. J’ai lu un pauvre article pourri de Voici. Qui arrivait à monter les trois reines de France Télévisions », les unes contre les autres. À savoir : Anne-Sophie Lapix, Léa Salamé et Caroline Roux. Elle faisait référence à un article du magazine people Voici. Celui-ci disait que Léa Salamé s’était offusquée du succès de Caroline Roux. Pour information, cette dernière anime désormais un talk-show du samedi soir sur France 2. Elle l’a également succédé à la présentation de l’émission politique de la chaîne (rebaptisée « L’événement »).
Avec un petit sourire, la directrice de France Télévisions ajoute que « Ces trois femmes formidables de France Télévisions sont un peu égratignées, moi, je me demande : ‘à qui profite le crime ?’ ». Pendant la campagne présidentielle, certaines personnes ont dit qu’Emmanuel Macron boudait le groupe public. Depuis, le président a été le premier invité de « L’événement » sur deux épisodes de la nouvelle émission (le 12 octobre et ce mercredi).