Allocations : Qui sont concernés par la hausse de 110 euros ? 

Allocations : Qui sont concernés par la hausse de 110 euros ? 
© PHILIPPE HUGUEN/AFP

Allocations : Qui sont concernés par la hausse de 110 euros ? La rédaction d’Il est encore temps vous donne toutes les infos !

Un nouveau mode de calcul est mis en place par le gouvernement. Allocations : Qui sont concernés par la hausse de 110 euros ? Pour informations, le montant de l’Allocation adulte handicapée (AAH) va connaître une augmentation dès le mois de janvier dernier pour certains de ses bénéficiaires, dont notamment, les plus modestes d’entre eux.

« 140 000 foyers bénéficient immédiatement d’une hausse moyenne de 110 à 120 euros par mois ».

Cette réforme, indique Sophie Cluzel va permettre « à 140 000 foyers de bénéficier immédiatement d’une hausse moyenne de 110 à 120 euros par mois ». Cette « mesure de justice sociale, rajoute la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, accompagne les foyers les plus modestes ».

Qu’est-ce qui change ? Grosso modo, le fond de l’AAH reste la même.  C’est l’abattement forfaitaire appliqué aux revenus du conjoint qui va subir une modification.

Il va en effet, passer de la proportionnalité (taux à 20 %) à un forfait de 5000 euros, majoré de 1400 euros par enfant.

Ce changement va surtout pouvoir bénéficier aux foyers les plus modestes, particulièrement aux couples dont le conjoint de la personne handicapée a des revenus modestes.

« Toutes les personnes en couple et sans activité et dont le conjoint gagne le smic toucheront l’AAH à taux plein, soit 904 euros par mois »

Cette réforme de l’AAH a été mise sur pied en réponse à la fronde des associations représentant les personnes handicapées, réclamant que les revenus du conjoint ne soient dorénavant plus pris en compte dans le calcul de l’AAH.

« Désormais, toutes les personnes en couple et sans activité et dont le conjoint gagne le smic toucheront l’AAH à taux plein, soit 904 euros par mois », est-il indiqué.
Ce mode de calcul de l’AAH avait été annoncé depuis le mois de juin dernier. Il vient tout récemment d’être officialisé par le décret paru au Journal officiel.
Cette mesure n’a pas vraiment eu l’effet escompté. Selon la porte-parole de l’association APF France Handicap, il y a amélioration de la situation mais ça reste encore largement « insuffisant ».

« On reste sur une logique de dépendance au conjoint, c’est ça que nous contestons, révendique Carole Salères, chargée de l’emploi et des ressources au sein de l’association à l’AFP. 

« Nous continuons à réclamer la déconjugalisation, et c’est ce que nous ferons valoir pendant la campagne électorale ».